Le Président Edouard Fritch présente ses vœux à la population pour la nouvelle année.

 

Mes très chers compatriotes, une année s’achève.

La tradition à laquelle nous sommes profondément attachés, m’amène à vous adresser à chacun de vous, nos vœux de réussite et de bonheur.

Ce soir, je voudrais m’adresser à vous avec plus de simplicité, avec l’esprit d’un citoyen soucieux comme vous, de notre propre devenir.

C’est un message d’espérance que j’ai résolument décidé de vous transmettre ce soir.

Espérance en une vie meilleure dans l’année nouvelle qui s’ouvre devant nous.

Foi en notre jeunesse et croire en notre fenua.

Le  gouvernement que j’ai l’honneur de conduire s’emploiera pour que ces objectifs soient atteints.

Je pense notamment aux personnes les plus vulnérables, aux sans-logis, à ceux et celles qui peinent encore à trouver un emploi, car avoir un emploi  aujourd’hui est synonyme de dignité retrouvée.

Je pense à ceux et celles qui souffrent dans leur chair et dans leur âme, contraints parfois de se réfugier dans un semblant de douceur de vivre ou encore dans l’alcool ou dans la drogue.

A vous tous, je vous dis simplement : je ne vous oublie pas.

Il n’y a rien de plus terrible pour un être humain que celui de se sentir oublié par les siens.

Peur d’être oublié. Oublié dans les moments où nous avons le plus besoin de soutien.

Souvenez-vous de la prière du deuxième larron crucifié au Mont Golgotha : « Souviens-toi de moi, Seigneur, quand tu viendras dans ton royaume ». Son unique prière adressée au Sauveur signifiait : ne m’oublies pas.

Chers compatriotes, à  l’aube de cette année nouvelle, je vous dis avec toute la sincérité de mon âme : je ne vous oublie pas car vous m’avez fait confiance et vous m’avez tant donné.

Ayons foi en nous-mêmes, en notre capacité de surpasser nos épreuves. 

Nous sommes un peuple courageux et digne. Etre courageux, c’est notre capacité à rejeter la fatalité et à dominer nos peurs.

De quoi aurions- nous peur ? Nous sommes un peuple qui a traversé les océans sur nos pirogues durant des millénaires. Survivre et aller de l’avant, c’est dans notre ADN.

Etre ma’ohi, c’est cette faculté de croire en un avenir meilleur.

Bonne année à toutes et à tous!

Version Reo Tahiti