Le Président de la Polynésie française, Edouard Fritch, effectue, en ce début de semaine, une visite officielle en Nouvelle-Zélande au cours de laquelle un Plan conjoint de coopération doit être signé entre la Polynésie française et la Nouvelle-Zélande.
La journée de lundi a auparavant été consacrée à Wellington, dans la capitale néo-zélandaise, à une série de rencontres avec les plus hautes autorités néo-zélandaises, et notamment trois ministres. Un premier entretien s’est ainsi déroulé, lundi matin, heure de Nouvelle-Zélande, avec le ministre des Pêches, Stuart Nash. Accompagné du ministre de l’Economie verte, Tearii Alpha, qui était déjà venu en décembre dernier évoquer ces dossiers alors qu’il était en charge également de l’économie bleue, le Président Fritch a souligné l’intérêt pour la Polynésie d’une coopération accrue avec la Nouvelle-Zélande dans ce domaine.
En tant que voisins et partenaires économiques au sein du triangle polynésien, la Polynésie française et la Nouvelle-Zélande partagent une vision commune d’un développement économique, responsable, équilibré, en faisant en sorte de protéger l’environnement et les ressources halieutiques. La Nouvelle-Zélande peut apporter beaucoup à la Polynésie dans ce secteur en termes de formation, mais aussi de recherche et développement, a souligné le ministre des Pêches, Stuart Nash.
Après avoir échangé dans la matinée avec Linda Te Puni et Justin Fepuleai, deux diplomates néo-zélandais qui connaissent bien la Polynésie française, le Président Edouard Fritch s’est ensuite entretenu, dans l’après-midi, avec le ministre de l’Agriculture, Damien O’connor. Les thèmes de la biosécurité, de la mise en place d’une agriculture biologique de qualité en vue de l’exportation, ont été abordés, le ministre Damien O’connor soulignant l’importante expérience que la Nouvelle-Zélande a sur ces thématiques.
Un entretien s’est également déroulé, dans l’après-midi, avec le ministre néo-zélandais en charge du développement régional, Shane Jones. D’origine maorie, le ministre Shane Jones a également à cœur de renforcer les liens et les partenariats déjà existants entre la Polynésie française et la Nouvelle-Zélande.
Après avoir échangé sur les dossiers économiques relatifs à Tahiti et sur des problématiques régionales, le ministre Shane Jones et le président Edouard Fritch ont réaffirmé leur volonté de voir la Polynésie française et la Nouvelle-Zélande collaborer encore davantage dans les secteurs notamment de l’agriculture, de la pêche ou encore de la formation, cette volonté devant être formellement exprimée et explicitée dans le Plan conjoint de coopération, dont le signataire, pour la Nouvelle-Zélande est le Premier ministre par intérim, Sir Winston Peters.