Sur invitation de la présidente du Conseil des femmes de Polynésie, Minarii Chantal Galenon, une visite de fin chantier a été programmée en début d’après-midi, ce jour, mercredi 10 avril, afin de faire le point sur le futur centre de la femme de Polynésie « Pu o te Hine Here », toujours en construction, en présence d’Edouard Fritch, Président de la Polynésie française, de Jean-Christophe Bouissou, Vice-président et ministre du Logement de l’Aménagement, et de Virginie Bruant, ministre des Solidarités, en charge de la Condition féminine.
L’inauguration de ce centre d’hébergement d’urgence dédié aux femmes victimes de violences conjugales devrait avoir lieu le 22 juin prochain, date significative puisqu’il s’agit des 41 ans du Conseil des femmes de Polynésie. Ces travaux s’inscrivent dans un projet plus large d’éducation et d’insertion professionnelle, initiés par le foyer Pu o te Hau.
Respect, dignité et valorisation de la femme polynésienne sont les trois piliers sur lesquels le Conseil des femmes de Polynésie base son action. Cette organisation non gouvernementale, fondée en 1982, a été reconnue d’intérêt général en octobre 2017, et regroupe, à ce jour 20 associations féminines.
Minarii Chantal Galenon a tenue à remercier sincèrement le Président et la ministre des Solidarités, en charge de la Condition féminine, ainsi que les services rattachés tels que la direction des Solidarités, de la Famille et de l’Egalité (DSFE) ou encore l’Office Polynésien de l’Habitat (OPH), pour leur l’investissement, le travail effectué, et particulièrement pour l’octroi des subventions accordées dans le cadre de ce projet.
« Au nom de toutes les femmes du Conseil des femmes de Polynésie, nous aimerions vous rendre hommage. Les infrastructures dédiées à toutes ces femmes victimes de violences conjugales sont vraiment importantes, notamment pour marquer la place de la femme polynésienne dans notre société. Les aider et les accompagner, à travers un suivi. Voici tout notre objectif en construisant ce centre qui leur est dédié », a déclaré Minarii Chantal Galenon.
La Polynésie a réalisé des avancées considérables en matière de condition féminine, mais tous s’accordent à reconnaître que la situation de la plupart des femmes et des filles évolue encore trop lentement.