Dans la continuité de sa prédécesseur, Monsieur Philippe FOURNIER, récemment nommé directeur du Service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP) a rendu visite, vendredi 8 septembre dernier, à Vannina CROLAS, ministre de la Fonction publique, de l’Emploi, du travail, de la Modernisation de l’Administration et de la Formation professionnelle.
Au cours de cet entretien, un point sur les différentes actions menées par le SPIP en matière de réinsertion professionnelle des détenus et « condamnés libres » a été fait (partenariat avec le Service de l’emploi, de la formation et de l’insertion professionnelles (SEFI) permettant l’intervention de conseillers à l’emploi au sein même des établissements pénitentiaires de Nuutania et Tatutu, actions menées avec les associations …).
En outre, les différentes mesures d’aides à l’emploi (Contrat d’aide à l’Emploi CAE, Aide à la Continuité Territoriale ACT…) et les aides à l’insertion sociale par l’activité économique (Schéma d’Insertion Sociale par l’activité Économique (SISAE)…) ont été longuement présentées au nouveau directeur. Une réforme des mesures d’aides à l’emploi est en cours et sera mise en œuvre de façon à assurer l’accessibilité à tous et une attribution juste et transparente des mesures d’aides à l’emploi y compris en faveur des publics fragiles et les plus éloignés de l’emploi. Il s’agit de remettre l’individu au centre des dispositifs d’aides à l’emploi en construisant des parcours d’accompagnement personnalisés et adaptés au demandeur d’emploi.
Pour rappel, ce service d’État est chargé de préparer et d’exécuter les décisions de l’autorité judiciaire relatives à l’insertion et à la probation des personnes placées sous main de Justice, prévenus ou condamnés. Il met en œuvre les politiques d’insertion et de prévention de la récidive, assure le suivi et le contrôle des personnes placées sous main de justice et prépare la sortie des personnes détenues.
Son action est ainsi primordiale avec un taux d’incarcération aujourd’hui estimé à 140 pour 10 000 détenus (contre 105 pour 10 000 en métropole) et que la Polynésie française compte près de 2000 personnes suivies par le SPIP (personnes condamnées libres et incarcérées).
Vannina CROLAS, a réaffirmé son soutien au SPIP et salué à nouveau leurs différentes actions menées en faveur de cette population éloignée du marché de l’emploi.