Le Haut-commissaire de la République Dominique Sorain et le Président de la Polynésie française, Edouard Fritch, se sont rendus mardi midi au Port autonome de Papeete pour apporter leur soutien et exprimer leurs encouragements à l’ensemble des dockers et plus largement à tous ceux qui travaillent dur, y compris les jours fériés, pour assurer le déchargement des bateaux à un rythme normal et veiller à l’acheminement des marchandises dans les circuits de distribution.

Le Haut-Commissaire a relevé que : « l’activité n’a jamais cessé… le port est le poumon économique de la Polynésie française… sans le port, le Pays ne pourrait plus vivre. Le Président et moi constatons que notre territoire est normalement ravitaillé, les navires arrivent au rythme habituel, il n’y a pas d’interruption du fret maritime par  lequel passe l’essentiel des flux de marchandises. La continuité territoriale aérienne complète, pour sa part ces approvisionnements, notamment en produits pharmaceutiques et équipements médicaux. Un prochain vol est programmé pour la fin de la semaine. »

Si le travail peut continuer, c’est grâce aux précautions sanitaires prises par les entreprises pour protéger leurs employés et au strict respect, par ces derniers, des mesures barrières.

Le représentant de l’État et le Président du Pays ont saisi l’occasion pour rappeler que l’activité économique doit, autant que possible, continuer pour limiter les impacts de la crise en veillant rigoureusement à protéger les salariés, des professionnels et des clients. L’accueil du public dans les commerces demeure interdit, sauf pour les commerces alimentaires, les banques, les magasins spécialisés, les pharmacies et commerces d’articles médicaux par exemple. Toutefois, les autres professionnels peuvent poursuivre leur activité mais en l’adaptant à la situation sanitaire actuelle. Pour cela, il est essentiel de réorganiser les modes de travail en veillant à équiper les salariés de protections adéquates ou encore en privilégiant la vente à distance, les « drive-in » ou le télétravail.