Après avoir organisé, avec la Communauté du Pacifique, la 14e Conférence triennale des femmes du Pacifique, en visioconférence, du 26 au 28 avril, la ministre de la Famille et de la condition féminine, Isabelle Sachet, a présidé, lundi après-midi, la 7e Réunion des ministres de la condition féminine et des hauts fonctionnaires du Pacifique qui s’est tenue également de façon virtuelle.
La première réunion des ministres de la condition féminine du Pacifique a été organisée par la Communauté du Pacifique en 1994, à Nouméa, et, à cette occasion, la Plateforme d’action du Pacifique pour la promotion des femmes été adoptée. Cette instance est devenue, au fil du temps, le principal espace de décision régional sur l’égalité des sexes dans le Pacifique.
Avec la pandémie de covid qui a obligé la plupart des pays et territoires océaniens à fermer leurs frontières et à appliquer des mesures de sécurité strictes, le Gouvernement de la Polynésie française a travaillé durant plus de douze mois, en collaboration avec la Communauté du Pacifique, afin d’offrir des rencontres, en visioconférence, de grande qualité.
Dans l’histoire des conférences triennales des femmes et des réunions des ministres en charge de la promotion des femmes au sein du bassin Pacifique, les éditions tenues cette année, présidées par la Polynésie française, ont, en effet, été les premières à se dérouler virtuellement. Elles ont été un véritable succès, avec plus de 1000 participants et 20 délégations gouvernementales, en format virtuel. Ces événements s’avèrent être en fait les plus grandes conférences hybrides, format virtuel et une partie en présentiel en Polynésie, soutenues par la Communauté du Pacifique.
Les gouvernements des îles du Pacifique, les membres de la société civile et les partenaires du développement étaient réunis, lundi, à l’occasion de cette dernière session de haut niveau ministériel pour délibérer sur les résultats et les recommandations des Triennales de la semaine précédente.
Dirigés par les ministres respectifs, des représentants de Nauru, Fidji et Tuvalu ont livré des réflexions sur les domaines prioritaires définis lors de la 14e Conférence triennale des femmes du Pacifique: « l’autonomisation économique des femmes, la justice climatique sensible au genre et la violence fondée sur le genre ». Les représentants des pays ont pu
mettre en avant les progrès réalisés dans ces différents secteurs, en partageant leurs points de vue sur la façon dont le Pacifique peut avancer en luttant notamment contre les cas de violences faites aux femmes.
Lors de la journée de lundi, les différentes délégations nationales et les ministres du Pacifique ont fait part de leurs commentaires sur le document final et l’ont approuvé à l’unanimité.
La ministre de la Famille, en charge de la condition féminine, Isabelle Sachet, en tant que présidente de cette réunion, s’est félicitée du succès de ces réunions régionales et a noté la qualité du document final approuvé qui est ainsi un véritable fil conducteur des actions à mettre en œuvre au cours des trois prochaines années, pour ces thématiques, dans la région Pacifique.