Le Président Édouard Fritch, en présence de l’ensemble de son gouvernement, a accueilli ce soir les confessions religieuses de la Polynésie française, invitées à se rassembler dans un moment de communion, pour prier pour les peuples d’Ukraine et de la Russie. Plusieurs membres de la communauté russophone, russes et ukrainiens, vivant en Polynésie française étaient présents pour ce moment de recueillement et d’émotion. Le Président et le gouvernement sont venus saluer chacun d’eux avant que ne débute la cérémonie.
Dans son mot d’accueil, le président a d’emblée souligné : « La douleur d’un peuple, même situé à 20 000 Km de nos îles, nous touche. Nous sommes Polynésiens, peuple du Pacifique, qui avons un ardent désir de Paix. Les larmes de douleur du peuple ukrainien nous transpercent le cœur. Voir les violences d’une guerre, voir des femmes, des enfants, des personnes âgées crier leurs souffrances à cause d’une guerre qui les dépasse, sont une injustice. », ajoutant : « Ce soir, unissons nos cœurs, unissons nos prières et nos grâces pour accompagner l’œuvre d’amour du Sauveur pour toute notre humanité. »
A l’invitation du président Édouard Fritch, les cinq principales confessions religieuses se sont rassemblées dans la communion sous le grand chapiteau de la présidence, pour alterner prières et chants, mais également des messages de soutien et de réconfort pour le peuple Ukrainien dans la souffrance.
Se sont succédées tour à tour, l’Église Catholique avec Monseigneur Cottanceau, archevêque de Papeete ; la Communauté du Christ, avec le Premier Apôtre Mareva Arnaud Tchong ; l’Église de Jésus Christ des Saints des Derniers jours, avec Elder Riemer ; l’Église Protestante Maohi, avec le pasteur Hinatea a Marotau ; l’Église Adventiste de Polynésie française, avec son président Roger Tetuanui.
La célébration s’est achevée dans l’émotion, par un témoignage et un mot de remerciement de Natalia Konshina, de nationalité russe et vivant en Polynésie française. Puis une prière a été dite par Maxime Ivanov, également russe, à côté d’une ukrainienne qui tenait une icône. Cette prière, explique Maxime Ivanov, a été écrite par un moine de l’Église orthodoxe russe spécialement pour invoquer la paix dans cette guerre, et fut dite en ancien slave, la langue que pratiquait les deux peuples avant qu’ils ne soient séparés.
La soirée rythmée par Terii Rupea s’est achevée sur une louange commune dite par toute l’assemblée réunie, et ponctuée d’un mot de remerciement du Président Édouard Fritch à l’adresse des communautés religieuses qui se sont mobilisées, et de soutien et d’encouragement renouvelés à l’adresse de la communauté russophone de Polynésie française.