Le Président de la Polynésie française, Edouard Fritch, accompagné de la délégation Reko Tika, a assisté, jeudi et vendredi, à la table ronde de haut niveau sur le thème du nucléaire à Paris.
A l’ouverture de la table ronde, jeudi, le Président a salué le président de la République, Emmanuel Macron, « sans qui cette initiative historique n’aurait pas vu le jour ».
« Nous vous remercions sincèrement pour ce moment d’écoute mais aussi d’échange qui, comme vous le savez, intéresse au plus haut point la plus grande partie de nos compatriotes qui ont été directement ou indirectement concernés voire affectés par les conséquences des 193 essais nucléaires », a ainsi indiqué le Président.
« J’avais indiqué à votre prédécesseur, lors de sa visite au mois de février 2016, l’amertume que nous ressentions vis-à-vis de l’Etat en évoquant, de manière imagée, ‘ l’éternel caillou dans la chaussure ‘ que représente le fait nucléaire dans les relations État – Polynésie française. Certaines aspérités qui faisaient partie de nos doléances de l’époque ont, certes, été gommées, notamment le nombre de victimes indemnisées et le soutien financier que l’Etat a apporté au Centre hospitalier de Polynésie française pour les équipements destinés aux traitements des cancers. Mais force est de reconnaître à ce jour que malgré ces efforts, la plaie reste béante et encore sensible », a rappelé le Président.
Le Président est aussi intervenu pendant la table ronde, et à l’issue, en évoquant les différents points liés au nucléaire, la partie archives et mémoire, le volet sanitaire et l’indemnisation des victimes, ainsi que les effets sur l’environnement, la société et l’économie.
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