Mercredi 28 septembre, Washington DC – La première journée du Sommet historique entre les États-Unis d’Amérique et les Iles du Pacifique s’est tenue au Département d’État (ministère des Affaires étrangères) en présence du Président de la Polynésie française, Edouard Fritch, aux côtés des 10 autres chefs d’État ou de gouvernement présents (Iles Cook, États fédérés de Micronésie, Fidji, Iles Marshall, Nouvelle-Calédonie, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Samoa, Tonga, Tuvalu et Iles Salomon). Les autres pays étaient représentés par leurs Ambassadeurs aux États-Unis.
Les échanges ont démarré par un déjeuner de travail portant sur le développement social et humain présidé par le Secrétaire d’État américain, Antony Blinken, puis se sont poursuivis sur les relations économiques et commerciales américano-Pacifiques sous l’égide de la ministre américaine au Commerce, Gina Raimondo, avant de terminer par les questions relatives à la lutte contre le changement climatique menées par l’envoyé spécial du Président Biden pour le climat, John Kerry. Les directrices et directeurs des agences gouvernementales américaines (USAID, NOAA…) concernés ont également participé.
Les États-Unis ont réaffirmé au plus haut niveau leur volonté forte de soutenir le développement des membres insulaires du Forum des îles du Pacifique. Ils ont présenté plusieurs des initiatives existantes et des mécanismes économiques, financiers à leur disposition. John Kerry a par ailleurs fait un plaidoyer pour une alliance forte et renouvelée avec les pays du Pacifique afin de faire avancer la mise en œuvre de l’accord de Paris sur le climat à la COP27 en soulignant le poids moral des pays océaniens sur le sujet.
Les membres du Forum ont salué l’invitation des États-Unis en soulignant le rôle central du Forum des Iles du Pacifique pour les questions internationales, diplomatiques et développementales concernant la région. Ils ont pu exposer la situation de la région et leurs besoins dans des domaines variés tels que l’éducation, le développement durable, les pêches, l’adaptation face aux changements climatiques, l’accès aux financements climatiques. Ils ont appelé les États-Unis à assumer le rôle qui leur revient en tant que première puissance mondiale dans le développement durable des peuples de la région.
Le dîner de clôture de la première journée dédié à la gestion et de l’application du droit dans le domaine maritime et les Océans a eu lieu au siège des Garde-côtes américains à Washington DC. Au cours de son intervention, le Président de la Polynésie française a rappelé l’impérieuse nécessité de protéger, de préserver et de gérer les Océans pour assurer le développement durable des Pays de la région. Il a également exposé l’engagement de la Polynésie française sur cette question et la vision qui y a présidé.
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