Le président de la Polynésie française, Edouard Fritch, et le directeur de la Caisse de Prévoyance Sociale (CPS) par intérim, Vincent Dupont, ont signé, vendredi, une convention relative au prêt de trésorerie de 9,6 milliards Fcfp, accordé par le Pays au profit de la CPS.

Le ministre de l’Economie et des finances, Yvonnick Raffin, et le président du Conseil d’administration de la CPS, Patrick Galenon, étaient également présents à cet événement, qui s’est tenu à la Présidence.

Afin de permettre à la CPS de garantir le versement des prestations sociales, le Pays a sollicité un emprunt garanti par l’État auprès de l’AFD (Agence française de développement) rétrocédé en partie à la CPS dans les mêmes conditions que celles appliquées au Pays par l’AFD. La convention signée ce vendredi avait pour objet de fixer les conditions et modalités de versement de ce prêt consenti par le Pays à la CPS, afin de couvrir les besoins de trésorerie du régime général des salariés (RGS).

Le modèle économique de la CPS, comme tout organisme de sécurité sociale gérant un régime à répartition, repose sur l’équilibre entre les encaissements, et les décaissements. Ainsi, le versement des prestations (de santé, famille, retraite, handicap ou encore d’action sociale), est garanti principalement par le niveau de cotisations, qui dépend lui-même directement de la conjoncture économique et de l’emploi.

La crise sanitaire ayant fortement impacté l’économie polynésienne dans son ensemble, la masse salariale globale a régressé, et le niveau des cotisations avec elle. Leur volume s’en est retrouvé considérablement et rapidement diminué depuis le mois d’avril. Cet apport permettra de renforcer rapidement la trésorerie du régime des salariés de la CPS, et de garantir le versement de ses prestations.