Le Président de la Polynésie française, Edouard Fritch, et le Haut-commissaire de la République en Polynésie française, Dominique Sorain, ont signé, lundi après-midi, la convention relative à la stratégie de la Polynésie française en matière d’enseignement supérieur, de recherche et d’innovation.

Le ministre des Finances et de l’économie, Yvonnick Raffin, la ministre de l’Education, de la modernisation de l’administration, Christelle Lehartel, la secrétaire générale adjointe, Cécile Zaplana, le vice-recteur de Polynésie française, Philippe Lacombe, le président de l’Université de Polynésie française, Patrick Capolsini, le directeur de la direction des interventions de l’État, Xavier Delorme, le délégué territorial à la recherche et à la technologie, Jean-Christophe Auffray, et Tea Frogier, déléguée à la Recherche de Polynésie française, étaient également présents pour la signature de cette convention.

En application du contrat de développement et de transformation (CDT) 2021-2023, la convention porte sur un budget de 477 millions Fcfp, financés à parité par l’État et le gouvernement de la Polynésie française. Les financements octroyés au travers de cette convention vont permettre la réalisation d’investissements ayant pour but de renforcer et stimuler le secteur de l’enseignement supérieur, de la recherche et de linnovation comme outil de développement économique, social et environnemental du territoire. Les investissements s’articuleront selon deux axes :

  • accroître les connaissances dans les domaines de recherches stratégiques pour la Polynésie française ;
  • rendre plus efficace le transfert des résultats de la recherche publique vers le secteur économique et développer la culture de l’entrepreneuriat et de l’innovation auprès des étudiants, des chercheurs et des entreprises.

L’atteinte des objectifs d’excellence scientifique et de développement socio-économique sera réalisée à travers un renforcement des infrastructures dédiées à l’Enseignement Supérieur, à la Recherche et à l’Innovation, via l’acquisition d’équipements scientifiques et grâce au lancement de programmes de recherche-innovation. La convention comprend en effet 3 grands pans d’investissements :

  • Restructuration et extension de la Bibliothèque Universitaire de l’université de Polynésie française (UPF). La modernisation de la BU de l’UPF consolide les missions premières de l’Université, à savoir la réussite étudiante, les avancées scientifiques et leurs transferts vers le monde socio-économique. En outre, ce projet représente une opportunité majeure pour faire de la bibliothèque universitaire un tiers-lieu numérique accessible à tous (étudiants et grand public) et sur tous les types de terminaux en vue de compléter l’offre des applications développées dans le cadre des projets « Archipels Connectés » (Programme Campus Connecté du PIA). Le coût global de cette opération est de 597 millions Fcfp dont 358 sont financés par l’État et le Pays.
  • Acquisition d’équipements de recherche scientifique. Les équipements à acquérir pour un montant total de 38 millions Fcfp sont destinés aux laboratoires polynésiens de recherche publique. Ils sont actuellement en cours d’identification par les délégations recherche du Pays et de l’État en lien avec les laboratoires de recherche.
  • Lancement d’un programme de Recherche et d’Innovation. Ce programme doté de 81 millions Fcfp va financer des projets de recherche portés par les équipes rattachées aux établissements publics d’Enseignement Supérieur, de Recherche et d’Innovation de l’État et du Pays sur le territoire de la Polynésie française. Les projets sélectionnés auront préalablement démontré leur impact en termes d’innovation dans les secteurs d’intérêt pour la Polynésie française, notamment la transition écologique, énergétique et numérique.

Ces investissements témoignent d’une politique publique dynamique en faveur de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation tout en illustrant le partenariat État-Pays pour le développement social, économique et environnemental du territoire.