Une convention relative aux modalités d’organisation de la médecine légale du vivant, a été signée, ce mardi, à la Présidence.
Elle a été signée par le Président de la Polynésie française, Edouard Fritch ; le ministre de la Santé, Jacques Raynal ; le secrétaire général du Haut-commissariat, Eric Requet ; le procureur général près la Cour d’appel de Papeete, Thomas Pison ; le procureur de la République près le Tribunal de première instance de Papeete, Hervé Leroy ; le directeur de la sécurité publique, Mario Banner ; le général de brigade commandant la gendarmerie, Frédéric Saulnier ; et la directrice du Centre hospitalier de la Polynésie française (CHPF), Claude Panero.
Cette convention vient renforcer le partenariat Etat-Pays, au profit des victimes de violences physiques. En effet, le procureur général a rappelé l’importance de cette convention, suite à la volonté du ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, qui souhaite renforcer la médecine légale du vivant, outil indispensable d’aide aux enquêtes policières et judiciaires, qui permet de constater les lésions et les traumatismes sur les victimes.
L’objectif est de mieux examiner, médicalement et biologiquement, les victimes d’infraction pénale, en Polynésie française. Cela permettra de fournir aux enquêteurs, des certificats médicaux plus précis et qui peuvent être produits en justice, afin de résoudre de façon plus détaillée et rapide, les affaires autour des violences ou décès, survenues sur la voie publique.
A ce jour, le CHPF est pourvu d’un service d’autopsie, qui gère les décès suspects. Naturellement, la cellule en charge de la médecine légale du vivant sera également basée au CHPF. Ainsi, pour sa mise en place, l’Etat a doté le CHPF, d’une subvention à hauteur de 100 millions Fcfp. En contrepartie, la direction du CHPF mettra les moyens en ressources humaines et matérielles, pour le bon fonctionnement de la cellule.
« Nous seront prêts ! » a déclaré la directrice du CHPF, Claude Panero.