Une convention relative à la définition des modalités d’organisation et de mise en œuvre des formations dispensées par la délégation pour la prévention de la délinquance de la jeunesse (DPDJ) au profit des volontaires stagiaires du régiment du RSMA (Régiment du service militaire adapté), a été signée, lundi soir, à la Présidence.
La convention a été signée par le Président Edouard Fritch, la ministre de la Famille, Isabelle Sachet, et le colonel Soriano, du RSMA. Dans le cadre de cette convention, plus de 80 jeunes, de Tahiti et Moorea, ont été approchés et invités à se présenter au recrutement du RSMA pour une formation spécifique. Au total, 8 jeunes femmes et 12 jeunes hommes, ont ainsi été sélectionnés par le RSMA et la DPDJ. Ils ont débuté une formation d’une durée de 6 mois, et ce jusqu’au mois de décembre 2021 donc.
En plus des outils essentiels à l’insertion, tels que le permis de conduire, cette promotion spéciale RSMA-DPDJ sera formée aux qualifications d’agent de sécurité, aux connaissances sur les métiers de l’animation (BAFA 1), aux connaissances sur la relation éducative, mais aussi sur des thèmes tels que le travail social, l’adolescence, les techniques d’entretien, ou encore les institutions du Pays.
Engagement en faveur de la formation de la jeunesse polynésienne
A l’occasion de cette cérémonie, le Président, Edouard Fritch, a également remis l’ordre de Tahiti Nui au colonel Christophe Soriano. Avec à son actif 24 années passées dans les Forces armées, le colonel Soriano est déjà chevalier de la Légion d’honneur. Prenant le commandement du régiment du service militaire adapté de Polynésie française en juillet 2019, il a œuvré d’emblée pour la jeunesse polynésienne. Extrêmement attaché à assurer le meilleur avenir pour les jeunes polynésiens et polynésiennes de son régiment, il a dépassé les objectifs fixés en 2019, en réussissant à incorporer plus de 670 jeunes et à réaliser une performance exceptionnelle de 96% d’insertion socio-professionnelle.
En 2020, malgré le contexte économique et sanitaire difficile lié à la crise du Covid-19, dont deux mois d’arrêt d’activité en raison du confinement, sa détermination et son opiniâtreté lui ont permis d’atteindre 90 % d’insertion socio-professionnelle pour les 600 jeunes incorporés dans l’année. Il a ainsi placé le régiment de Polynésie française à la
première place parmi les autres régiments du service militaire adapté répartis dans d’autres territoires ou départements d’Outre-mer.
En lui remettant l’ordre de Tahiti Nui, le président a ainsi souhaité saluer son engagement en faveur de la formation de le jeunesse polynésienne.