Dans le cadre de la journée internationale pour la promotion des droits des personnes handicapées, la ministre de l’Education, Christelle Lehartel, a ouvert la deuxième édition du séminaire intitulé « L’autisme en Polynésie – On en parle ? », ce vendredi au Lycée hôtelier, à Punaauia.
Ce séminaire organisé par l’association « Entre deux monde », présidée par Caroline Bravi ; en collaboration avec la Direction Générale de l’Education et des Enseignements (DGEE), le ministère de la Santé et le ministère de la Famille ; a pour objectif de donner les clés pour identifier, comprendre et accompagner ce handicap.
L’événement s’est déroulé en présence également du chef des subdivisions administratives des îles du Vent et îles Sous-le-Vent, Guy Fitzer, de l’inspecteur de l’Education nationale, en charge des élèves à Besoins Educatifs Particuliers (BEP), Pierre-Louis Couturat, de la déléguée interministérielle au handicap, Sylvia Berteil, de la conseillère technique du ministère de la Famille, Ina Mai, et de la marraine de l’association, Hinarere Taputu.
Ce séminaire vient compléter l’ensemble des actions destinées à sensibiliser et promouvoir les droits pour tous, tel que prévu dans la convention internationale dédiée aux personnes reconnues handicapées. Les personnes présentes cet après-midi ont pu assister à plusieurs ateliers, notamment diverses conférences sur la pédopsychiatrie, et les différentes formes de communication. Une table ronde s’est également tenue, avec les différents corps de l’Enseignement.
Contrairement aux idées reçues, l’autisme n’est pas une maladie, mais un trouble neurodéveloppemental dans lequel la communication et les interactions sociales sont perturbées. Elles peuvent aussi être associées à d’autres problématiques (hyper activité, trouble du langage, déficience intellectuelle, épilepsie, etc.). Ce séminaire a mis en avant le fait qu’une prise en charge adaptée peut tendre vers l’atténuation de certaines problématiques, et ainsi améliorer la vie des personnes autistes.
La ministre de l’Education a rappelé à l’occasion de son discours qu’« il nous faut les accompagner, il nous faut les soutenir, il nous faut les motiver, et surtout à aucun moment baisser les bras. […] On se doit bien évidemment de les accueillir, et surtout d’organiser la vie à l’école, de manière à ce que cet élève, comme tous les autres élèves, puisse bénéficier de tous les apprentissages que l’on peut avoir dans les établissements scolaires ».
La ministre a également rappelé la nécessité de faire évoluer les représentations sur l’autisme, éveiller les consciences, et renforcer les liens partenariaux autour des familles et parents, pour une inclusion scolaire réelle et durable.