Suite au séminaire du 5 novembre sur la valorisation des plantes aromatiques, cosmétiques, et médicinales de la Polynésie française, le ministre de l’Agriculture, de l’économie bleue, du domaine et de la recherche, Tearii Te Moana Alpha a poursuivi, samedi 11 décembre, les discussions avec les tradipraticiens.

Ce séminaire de concertation organisé par la Direction de l’agriculture et animé par les associations Honoea et Haururu, s’est déroulé en présence de presque une centaine de personnes de tous les archipels.

La médecine intégrative y a été présentée. Ce concept permet aux tradipraticiens d’exercer ouvertement sous la responsabilité des médecins. Grâce à la complémentarité entre la médecine moderne et traditionnelle, une meilleure prise en charge de la santé des polynésiens est possible. La médecine intégrative implique donc une reconnaissance officielle des tradipraticiens et la mise en valeur de leurs savoir-faire.

La démarche est soutenue par l’association des Jeunes médecins polynésiens dont plusieurs membres étaient présents. Sa présidente, Marania Penanhoat, a rappelé que pour les médecins polynésiens ayant à la fois étudié la médecine occidentale et grandi dans la culture polynésienne, le tradipraticien s’inscrit comme un acteur de santé complémentaire dans la guérison du patient.

Les échanges vont se poursuivre en janvier afin de définir une feuille de route pour les mois à venir.