Le Président de la Polynésie française, Edouard Fritch, accompagné du ministre de la Culture et de l’environnement, Heremoana Maamaatuaiahutapu, a ouvert jeudi matin à la Présidence, le séminaire des associations de protection de l’environnement.

« Nous n’héritons pas la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants ». Je crois que cette pensée d’Antoine de Saint Exupéry, reprise par de nombreux auteurs, traduit très bien l’esprit qui doit guider nos actions dans le domaine de l’environnement, et qui anime notre rencontre. Car en parlant d’environnement, nous parlons d’avenir, nous parlons du monde de demain, de celui que nous allons laisser à nos enfants. » a déclaré le Président dans son allocution.

La protection de l’environnement de la Polynésie française est une matière transverse qui intéresse l’ensemble de la société. C’est dans ce cadre que le ministère de la Culture et de l’environnement et la Direction de l’environnement (DIREN) ont organisé ce séminaire. Le Président a souligné cette initiative et les a remerciés pour leur travail quotidien de mise en œuvre de la politique gouvernementale du Pays.

« Il faut changer les paramètres, changer notre manière de voir les choses, changer notre façon de consommer, moins importer, consommer d’avantage local, protéger nos ressources, et moins gaspiller » a souligné le Président.

Ce pRemier séminaire avait pour but de réunir les associations de protection de l’environnement pour leur permettre de créer du lien entre elles, de partager et de débattre sur des thématiques qui aboutiront à la création de projets.  Ces éléments seront ensuite intégrés dans un plan de lutte et de préservation de l’environnement qui sera élaboré en 2022. L’idée est d’intégrer du mieux possible la problématique environnementale dans les projets de développement de la Polynésie française.

Le matin a été consacré à différentes présentations du ministère, de la DIREN, mais également des partenaires du Pays, présents pour l’événement, comme l’OFB (Office français de la biodiversité), l’AFD (Agence française de développement), l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) ou Météo France.

L’après-midi a été consacré à l’écoute des propositions des associations dans le cadre d’ateliers thématiques animés par les agents de la Direction de l’environnement.

Dans son discours d’accueil le Président a rappelé les différents rôles des associations de protection de l’environnement, celui portant sur l’information du public, celui de partenaires des pouvoirs publics sur certains projets et celui parfois de rappel à l’ordre en cas de besoin. « Vous êtes en quelque sorte des gardiens, des vigies » a indiqué le Président à la trentaine d’associations ayant répondu favorablement à l’invitation.

Parmi elles, les associations : Te Mana o te Moana, Haururu , Face Polynésie, Vairutu, Tiaimoana Sea Sheperd Tahiti, Tamarii no te Moana, Fape Te Ora Naho, Tia’i Fenua, Tama no te Tairoto, Mokarran, Protection Society, Comité quartier Hotuarea Nui , Tamarii pointe des pêcheurs, Vaiku’a i te manu o Ua Huka, SPG Bio Fetia, Te Rauatiati a tau a hiti noa tu, Défense du Fenua Aihere, Fédération tahitienne de va’a, Fape Te Ora Hau, Fape Pa’e Pa’e no te Ora, Ma’o Mana Foundation, Mata Tohora, SOP Manu , Coureurs des Gambier , Pew Bertarelli, Brigade Verte Tahiti, Tamariki no Rangiroa Kia Poihere te Kaiga, Oceania, PGEM de Moorea, Pihaena te Toa Mata Ara, étaient présentes.

Pour le Président, ce séminaire des associations de protection de l’environnement est l’occasion d’écouter, de partager et de construire. « J’ambitionne enfin de construire tous ensemble notre vision polynésienne de protection et de gestion durable de nos espèces et de nos espaces. Je suis preneur d’idées. » a conclu le Président.

 

discours du président