En marge des rendez-vous pris avec le Gouvernement central pour le renouvellement des partenariats financiers Etat – Polynésie française, Yvonnick Raffin, ministre des Finances et de l’Economie, s’est longuement entretenu ce jeudi avec Madame Isabelle Richard, sous-directrice de la Direction générale des Outremers (DGOM), en charge des politiques publiques, accompagnée de plusieurs de ses chefs de bureau.

Cette rencontre a permis de passer en revue la panoplie des outils d’accompagnement financier de l’Etat au bénéfice de la Polynésie française, ainsi que leurs dotations pour l’exercice 2023. Ont notamment été abordés :

  • Le soutien au développement des entreprises polynésiennes, via la défiscalisation nationale, la SOGEFOM, ainsi que les prêts et subventions mis en œuvre par BPI France dès l’an prochain au titre du Programme d’investissement d’avenir (PIA) ;
  • Le Fonds Outre-mer d’appui en ingénierie, reconduit en 2023 ;
  • La loi sur la préservation du pouvoir d’achat qui permettra notamment aux familles polynésiennes les plus pauvres de bénéficier d’aides alimentaires ;
  • L’accompagnement des étudiants boursiers polynésiens.

Le ministre des Finances et de l’Economie également présenté la situation économique et sociale du Pays, dont le redressement suite à la crise Covid a pu être constaté, tant au niveau de l’emploi que du produit intérieur brut (PIB), mais qui est aujourd’hui malmené par une inflation généralisée à l’échelle mondiale, en particulier sur le fret, les hydrocarbures et les prix alimentaires.

Il a dès lors exposé les principales mesures prises par le Gouvernement de la Polynésie française afin de préserver le pouvoir d’achat, en particulier celui des familles polynésiennes les moins favorisées (plafonnement des prix des PPN, de la baguette de pain, des hydrocarbures, etc.), mais également les réformes de fond aujourd’hui engagées, en termes de fiscalité et de protection sociale généralisée (PSG).

A l’issue de la rencontre, le ministre s’est déclaré particulièrement satisfait de cet échange technique aussi exhaustif que fructueux avec la DGOM, notamment de leur convergence de point de vue sur la nécessité, en matière d’aides publiques, de rechercher les effets-leviers les plus efficaces, non seulement sur le plan économique et social, mais aussi sur le plan de la transition écologique et énergétique.