Mercredi 31 août 2022, s’est tenue la 1er réunion du Comité de pilotage (COPIL) de la politique de l’eau de la Polynésie française, sous la présidence du ministre de la Culture, de l’Environnement et des Ressources marines, Heremoana Maamaatuaiahutapu.
En présence des représentants de l’Union Européenne, de l’Etat, du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC), des communes et des ministères et services administratifs concernés par cette politique publique, cette 1ère réunion portait sur la validation du plan d’actions 2021-2025 de la Politique de l’eau et de son état d’avancement en 2021.
Pour rappel, la politique de l’eau de la Polynésie française a été validée le 17 juin 2021 par une délibération de l’Assemblée de Polynésie française, avec un avis favorable du CESEC. Elle est le fruit d’une collaboration pluri-institutionnelle et interservices et d’un accompagnement, notamment financier, de l’Union Européenne.
Instaurant un premier cadre de gestion intégré des ressources en eau, associant les enjeux sanitaires, économiques et environnementaux, ainsi que la problématique du changement climatique et des risques naturels, la politique de l’eau se donne pour objectifs principaux de fournir, notamment aux maires, des outils pour gérer les services publics de l’eau et de l’assainissement des eaux usées.
Elle souhaite renforcer la connaissance des ressources en eau, la gestion locale et concertée des ressources en eau et met ainsi en place des outils de concertation, de planification, de suivi et d’évaluation, en prenant en compte les autres politiques sectorielles du Pays et les impacts du changement climatique.
La mise en œuvre de cette politique publique importante est fortement accompagnée par l’Union Européenne, dans le cadre d’un appui budgétaire à hauteur de 3,7 milliards Fcfp pour la période 2021 à 2027.
Le ministre a tenu à saluer le travail des agents de la Direction de l’environnement (DIREN), ainsi que la collaboration active de tous les agents du Pays impliqués dans ce dossier. Il a rappelé enfin combien notre ressource en eau douce est précieuse et, contrairement à ce qu’on pourrait croire, elle reste rare et vulnérable.