Le ministre de la Culture et de l’environnement, Heremoana Maamaatuaiahutapu, a co-présenté, avec la France, la demande de revendication du plateau continental au large de la Polynésie française, devant la commission des limites du plateau continental, des Nations Unies, vendredi, à New York.

Le ministre a rappelé que sur la zone économique exclusive, la Polynésie française est compétente en matière d’exploration, d’exploitation et de conservation des ressources naturelles du sol, du sous-sol et de la colonne d’eau.

Le dossier d’extension du plateau continental au large de la Polynésie française a d’abord été déposé par l’Etat le 8 mai 2009, sous forme d’informations indicatives sur les limites extérieures du plateau continental, situé au-delà des 200 milles marins. Cette procédure a permis de réserver les droits sur ledit plateau dans l’attente du dépôt du dossier définitif.

Deux campagnes en mer ont ensuite été effectuées en Polynésie française au titre du programme Polyplac, en 2012 puis en 2015, afin de collecter les données cartographiques des fonds marins nécessaires à la justification de la demande d’extension du plateau continental. Le programme Polyplac est conduit par deux experts de l’IFREMER.

Le dossier complet a été déposé le 6 avril 2018 et porte sur une extension de 230 000 km2 de fonds marins à l’est de la Polynésie française, concernant les archipels des Marquises, des Tuamotu et des Australes.

Le dossier présenté doit maintenant être étudié en détail par la commission des limites du plateau continental, composé de 21 experts de cette région du monde.