Le ministre de la Culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu, a rencontré, lundi après-midi, les représentants des groupes de danse traditionnelle et les directeurs d’écoles de ‘ori tahiti.
Cette rencontre de rentrée, qui a duré deux heures, s’est déroulée dans un esprit convivial et chaleureux au petit théâtre de la Maison de la Culture. La réunion avait deux objectifs principaux : partager avec la communauté les projets et mesures du ministère concernant l’aide à l’action culturelle, puis sensibiliser les principaux acteurs du ‘ori tahiti à la procédure de labellisation lancée pour la protection de la danse traditionnelle tahitienne auprès de l’Unesco.
Qu’il soit question de fiscalité ou d’avantages liés à la possession de la carte d’artiste, qui pourrait être étendue aux groupes, Heremoana Maamaatuaiahutapu a détaillé toute une série de mesures et de projets visant à soutenir le monde du ‘ori tahiti, dans son fonctionnement au quotidien ou dans les projets de production et de tournées. Il a également évoqué deux projets concernant, d’une part l’occupation et l’animation d’une zone culturelle dans les espaces du “Village Tahitien”, et d’autre part, la réflexion sur l’avenir de la place To’atā.
Concernant l’UNESCO, le ministre a tenu à sensibiliser la communauté sur les tenants et aboutissements de cette démarche de protection : placé dans un univers de mondialisation, le ‘ori tahiti doit être sanctuarisé et son origine, reconnue par tous au niveau international, afin d’éviter toute folklorisation ou perte de sens.
Heremoana Maamaatuaiahutapu a enfin, sur ce point, rappelé qu’il était possible pour chacun de soutenir cette démarche en écrivant ou témoignant son attachement à cette pratique ancestrale en passe de devenir universelle.