Rendre notre Fenua accessible aux PMR pour un tourisme inclusif et durable

Dans le cadre du dernier forum de co-construction du Plan Tourisme Durable, qui s’est tenu le 18 juin dernier, l’équipe de Tahiti Tourisme, accompagnée de Ludovic SCHNEIDER, de l’entreprise Alter-écho conseil, a été conviée à la Présidence pour échanger sur un plan d’action destiné à améliorer l’accessibilité des Personnes à Mobilités Réduites (PMR). Cette initiative répond au volet « durabilité socio-économique : permettre l’accessibilité à tous » exposée lors du forum.

Ils ont été accueillis par Nathalie Heirani SALMON-HUDRY, déléguée interministérielle au Handicap et à l’Inclusion, et Guillaume COLOMBANI, conseiller technique en charge du tourisme et des transports aériens internationaux, afin de co-construire ce plan d’amélioration.

En s’appuyant sur les critères du GSTC (Conseil mondial du tourisme durable), l’objectif est de proposer des solutions concrètes pour améliorer la mobilité à Tahiti et ses îles.

Le GSTC établit et gère des standards mondiaux pour le tourisme durables. Un des aspects fondamentaux est d’assurer que les sites touristiques et les infrastructures soient accessibles à tous, y compris les personnes en situation de handicap, tout en respectant les habitudes du nūna’a.

Au fenua, l’accessibilité et la mobilité demeurent des points à améliorer, notre pays est encore peu adapté en termes d’accessibilité. Cependant, cela reste un aspect non négligeable pour nos PMR, comme l’a souligné Nathalie, « Tant que l’on n’est pas confronté aux difficultés du handicap, on n’en voit pas l’urgence ni la nécessité ».

Le Gouvernement et Tahiti Tourisme ont démontré leur engagement dans ce Plan Tourisme Durable, un effort à long terme qui implique divers acteurs, notamment les communes et le secteur privé. Afin de pouvoir prendre forme, il sera nécessaire de définir les rôles de chacun.

Le but est de rendre Tahiti et ses îles accessibles à tous, locaux et visiteurs, pour que chacun puisse profiter de notre magnifique destination. A l’heure actuelle, plusieurs projets sont en cours de développement et feront l’objet d’une restitution et d’arbitrages selon les budgets disponibles.