Vannina Crolas, ministre de la Fonction publique, de l’emploi, du travail, de la modernisation de l’administration et de la formation professionnelle, s’est rendue, mardi 23 mai en début d’après-midi, au Centre de Formation Professionnelle des Adultes (CFPA) de Pirae, où elle a été cordialement accueillie par son directeur, Jean-Michel Blanchemanche, ainsi que par l’ensemble du personnel présent.
Officier à la retraite et disposant d’une solide expérience passée au sein du Régiment du Service Militaire Adapté (RSMA), Jean-Michel Blanchemanche a présenté le large éventail des formations dispensées par l’établissement, dont il assure la direction depuis 2016. « Notre mission principale consiste à garantir une formation de qualité à tous nos stagiaires afin qu’ils puissent obtenir un diplôme leur permettant d’être employables sur le marché du travail » et de préciser « qu’un Pays qui se forme est un Pays qui progresse ».
Différentes formations qualifiantes sont en effet proposées par le CFPA dans les secteurs du bâtiment et de l’industrie, ou relevant du secteur tertiaire (tourisme, commerce, etc) et primaire. Pour mener à bien ces missions, plusieurs centres ont vu le jour au fil des années : celui de Pirae en 1982, Punaru’u en 1987, Faaroa (Raiatea) en 2008, Taravao en 2010 et plus récemment la création en 2023 de l’unité de mobile de formation.
Si le CFPA, dont la devise est d’offrir « un passeport pour une nouvelle vie », peut se féliciter d’afficher un taux d’insertion de plus de 80% des stagiaires à l’issue de leur cursus, c’est notamment grâce à l’enseignement de qualité prodigué par l’équipe pédagogique, dont la grande majorité des professionnels sont issus du terrain. Mais le Centre n’entend pas en rester là. Il ambitionne désormais de s’inscrire dans un processus de qualité, afin de pouvoir répondre sur la durée et de manière optimale aux attentes des usagers et aux besoins du secteur privé.
Vannina Crolas a souhaité remercier le directeur ainsi que l’ensemble de l’équipe du CFPA pour l’ampleur du travail réalisé. « Je suis consciente que beaucoup reste encore à faire pour améliorer le taux d’employabilité dans notre Pays. Comme vous le savez, un constat s’impose hélas à nous : trop de nos jeunes sortent du système éducatif sans disposer de diplômes leur permettant de trouver un emploi. Aussi, il importe que les formations offertes correspondent davantage aux besoins du marché du travail. C’est la raison pour laquelle, je souhaite que nous puissions travailler en synergie avec tous les autres centres de formation, les communes et les services du Pays. Vous pouvez compter sur le soutien du gouvernement, car il en va de la dignité des demandeurs d’emplois et du bien-être de notre population ».