La ministre des sports, de la jeunesse et de la prévention contre la délinquance, Nahema TEMARII, a rencontré ce mardi 16 janvier le Président de l’Association polyvalente d’actions socio-judiciaires (APAJ), Roland LEJEUNE, sa directrice, Cecile MOREAU, dans ses locaux situés à Papeete.
Cette rencontre a permis à la ministre de découvrir l’APAJ, ses missions et son périmètre d’intervention. L’action de l’association se divise en deux pôles : un premier pôle d’activités, appelé « Te Rama Ora », qui concerne l’aide aux victimes, et un deuxième pôle d’activités, appelé « Missions socio-judiciaires », qui mène, sur réquisitions, des actions de responsabilisation de personnes mises en cause pour avoir commis une infraction.
Le travail effectué par l’association en faveur de l’aide aux victimes est considérable. L’association accueille et opère le suivi de près de 4000 victimes d’infractions pénales par an, au travers de l’assistance de juristes et de psychologues.
Elle est également chargée de la mise en place des mesures alternatives aux poursuites, décidées par le Procureur de la République, afin déviter aux personnes mises en causes de comparaître devant un tribunal.
Cette rencontre a également été l’occasion pour l’APAJ de présenter la prochaine édition des Assises de l’aide aux victimes et de la prévention de la délinquance, qui se dérouleront du 18 au 22 novembre 2024, autour de la thématique intitulée « mineurs et violences ». Ces assises ont pour objectifs d’améliorer les conditions de prise en charge des mineurs victimes et des mineurs auteurs d’infractions pénales ainsi que des actions de prévention de la délinquance en leur faveur de manière générale. Cet évènement permettra aussi de réunir les acteurs locaux de la prévention de la délinquance et des experts pour une semaine entière échanges et de transmission de savoirs et de savoir-faire.
La ministre a salué l’APAJ et sa forte implication dans la lutte contre la délinquance. Elle a indiqué sa volonté de poursuivre les échanges avec l’association au travers d’un partenariat avec la délégation pour la prévention de la délinquance juvénile (DPDJ).