Ce jeudi, les ministres en charge du travail et de l’éducation, Mesdames Nicole Bouteau et Christelle Lehartel, ont rencontré à leur demande les membres de la Fédération des Syndicats de l’Enseignement Privé (FSEP). Avec le Secrétaire général du gouvernement, Philippe Machenaud, elles ont accueilli le président de la FSEP, Edgard Taeatua qui était accompagné de membres du bureau de la Fédération et du secrétaire général de CSTP-FO, Patrick Galenon. La FSEP est constituée du Syndicat Territorial de l’Enseignement Chrétien (STEC-CFTC) et du Syndicat des Personnels de l’Enseignement Protestant (SPEP).

Solidaire du mouvement national lancé par l’intersyndicale métropolitaine du privé, la Fédération a lancé un appel à la grève ce jeudi 16 mai; portant par ailleurs des revendications propres à l’enseignement privé en Polynésie. Le syndicat de l’enseignement adventiste s’est également joint au mouvement.

Parmi ces revendications, celles liées au statut des personnels de l’enseignement privé en Polynésie dont les enseignants contractuels titulaires sont des agents de l’État de droit public et les contractuels non titulaires des agents de droit privé. La FSPE estime que la situation vécue précarise l’emploi des agents dans l’enseignement privé au détriment aussi des enfants dont l’enseignement est impacté.

La fédération demande l’extension à la Polynésie de certaines dispositions du code de l’éducation national notamment celles relatives à la protection des enseignants en matière d’accidents scolaires.

Enfin, la FSPE estime que le dispositif en matière de protection sociale qui leur est appliqué depuis 2017 est en recul par rapport au régime précédent qui leur était plus avantageux.