La ministre du Tourisme et du Travail, Nicole Bouteau, a reçu, mercredi après-midi, une délégation de la Société de Développement et d’Investissement des îles (SODIL), de Nouvelle-Calédonie, conduite par son directeur général, William Ihage.

La SODIL est une société à économie mixte, basée à Lifou et à Nouméa. La province des îles Loyauté a donné mandat en 1992 à la SODIL pour tout ce qui concerne les opérations et actions liées au développement de son économie, ainsi que pour la gestion de ses biens et équipements connexes. Cette holding compte 6 secteurs de compétences : le pôle agroalimentaire, le pôle transport, le pôle tourisme, le pôle financement de projet, le pôle habitat social et le pôle minier.

Un des principaux pôles de développement des îles Loyauté est le secteur du tourisme. Il est porté par la SODIL. Les principaux établissements hôteliers, au nombre de 5, de la Province, ont été réalisés et sont gérés par la SODIL. La volonté des responsables est de développer de manière maîtrisée le tourisme dans leurs îles. Le développement du tourisme est générateur d’activités économiques tant pour le secteur agricole et de la pêche que les secteurs des services et de l’artisanat. En complément des gammes hôtelières existantes, le projet Wadra Bay Resort, produit haut de gamme, en quatre étoiles de 50 clés prévu dans le sud de l’île de Lifou est en attente d’agrément à la défiscalisation.

Actuellement en mission en Polynésie, la SODIL a manifesté son intérêt à établir des liens et un partage d’expériences notamment en matière d’hébergement touristique. Le ministère du Tourisme leur a organisé des visites de pensions de familles de l’île de Tahiti ainsi que de meublés du tourisme, les responsables de la société souhaitant  diversifier leur offre d’hébergement. La petite hôtellerie familiale correspond au produit d’hébergement qu’ils souhaitent promouvoir et développer dans leurs îles.

La SODIL souhaiterait également la mise en place de passerelles permettant aux cadres et personnels hôteliers calédoniens de bénéficier de l’expérience et de l’expertise polynésienne en matière de formation professionnelle.

La ministre s’est dite favorable à développer et poursuivre des échanges avec les responsables calédoniens saluant le fait que la Nouvelle-Calédonie souhaite désormais miser sur le tourisme afin de diversifier son développement économique.