La ministre de l’Education, Christelle Lehartel, s’est entretenue, jeudi, avec deux personnes du secteur de l’Education en Nouvelle-Zélande, Juliet Kennedy, de l’Université de Wellington, et Lynda Knight De Blois, chef d’établissement à Porirua, dans le nord de Wellington.
Cette rencontre fait suite notamment au plan conjoint de coopération signé l’année dernière entre le Président et le gouvernement néo-zélandais, incluant un volet éducatif. L’objectif des deux responsables néo-zélandaises est ainsi de développer les connaissances, de faciliter les connexions et d’étudier toutes les opportunités que la Polynésie française peut offrir à la Nouvelle-Zélande.
Juliet Kennedy, spécialiste de l’enseignement des programmes de langues et de la formation continue à l’Université de Wellington, travaille également pour le ministère de l’Education à travers les écoles d’immersion ou bilingues incluant les langues et cultures d’héritage maori. Elle met au service des établissements de Polynésie française son réseau dans le monde éducatif de la Nouvelle-Zélande. C’est sa deuxième mission à Tahiti. Depuis sa première mission, elle travaille notamment avec l’ESPE afin de faciliter le voyage et les stages en établissement de langue maori d’une trentaine de stagiaires polynésiens.
Les deux responsables néo-zélandaises ont ainsi pu visiter et travailler avec 4 établissements du primaire (école bilingue de Moorea et trois écoles de Faa’a qui sont déjà inscrits dans des projets en Nouvelle-Zélande), ainsi que deux collèges, Henri Hiro et le collège de Taravao, tous deux dans des programmes d’ambassadeurs prévus dans le deuxième semestre de cette année scolaire. Ces échanges prévoient également la venue d’élèves néo-zélandais en Polynésie.
Sous l’impulsion de la ministre de l’Education, les établissements de Polynésie française continuent à développer et rendre concret les accords du Pays avec la Nouvelle-Zélande sur son volet éducatif. Les échanges de jeudi se sont déroulés en présence notamment de Serge Segura, de la DGEE, de Wanda Gasmann, et d’Ernest Marchal et Raymond Hinz, tous deux inspecteurs du 1er degré chargé du suivi de cette coopération éducative.
Les deux responsables néo-zélandaises ont souligné le sérieux des projets présentés par les enseignants et mêmes les élèves eux-mêmes dans un des établissements visités. Elles partent enrichies de tout ce qu’elles ont pu découvrir mêlant accueil chaleureux, rigueur, professionnalisme et pratiques pédagogiques inspirantes tant dans le domaine de l’enseignement des langues que celui des autres disciplines.
Un premier accord de coopération dit “d’écoles sœurs”/”sister schools” entre deux établissements, de Nouvelle-Zélande et de Polynésie, (Farahei Nui), est en cours de gestation, en relation avec les responsables des deux établissements concernés, dont Mme Knight De Blois. La ministre a pour sa part réaffirmé sa volonté de poursuivre le travail amorcé pour renforcer les liens entre la Polynésie française et la Nouvelle-Zélande dans le secteur de l’éducation.