Le bâtiment connu sous le nom de Centre 15, ou “Rotonde”, évacué en 2017 en raison de problèmes de solidité détectés lors de travaux réalisés par l’APURAD, fait actuellement l’objet d’un vaste projet de réhabilitation.
Pour donner suite à une étude approfondie des différentes options, il a été décidé de renforcer la structure du bâtiment afin de le remettre en conformité. Sous la direction du ministère de la Santé, en charge de la Prévention et de la Protection sociale généralisée, en collaboration avec la Direction de la santé et sous la conduite d’opération de l’arrondissement bâtiment de la direction de l’équipement sous tutelle du ministère des Grands Travaux, un appel d’offres a été lancé, pour réaliser les travaux de confortement.
Avancement des travaux : phase de renforcement structurel
Cédric MERCADAL, ministre de la Santé, et Jordy CHAN, ministre des Grands travaux et de l’Équipement, se félicitent du démarrage début novembre de la première phase des travaux. Celle-ci porte sur le renforcement structurel du bâtiment. Les travaux incluent le chemisage des poteaux et l’application de plaques en carbone sur les dalles, afin de garantir la stabilité de l’ouvrage. Par ailleurs, les éléments ajoutés à la toiture-terrasse, tels que les structures métalliques, planchers en béton et maçonneries, sont en cours de dépose, de même que le démontage partiel des anciens supports de panneaux solaires modifiés lors des aménagements précédents. Cette phase se poursuivra jusqu’à fin 2025.
Un futur pôle dédié à la lutte contre le cancer
En parallèle, la Direction de la santé élabore activement le programme fonctionnel des futurs usages du bâtiment. Ce programme inclut les projets de l’Institut du cancer de la Polynésie française (ICPF) et d’IMOTEP, le projet de service de médecine nucléaire du Centre hospitalier de la Polynésie française (Centre hospitalier de la Polynésie française). À terme, le bâtiment accueillerait un cyclotron, installé au rez-de-chaussée sur une parcelle adjacente, destiné à produire des isotopes pour les appareils de TEPscan, essentiels au dépistage et au traitement du cancer. Une seconde phase de travaux d’aménagement visant à intégrer ces deux services de santé sera donc programmée pour 2026.
Ainsi à l’issue, l’ICPF actuellement hébergé dans le bâtiment du Centre de la mère et de l’enfant (CME) à Pirae, s’installera de façon permanente dans ce nouveau bâtiment pour offrir un cadre plus adapté à ses missions de soins et de prévention.