Reconduction du Contrat de développement et de transition entre la Polynésie française et l’État pour un montant de 21 milliards

A Paris, le lundi 10 juin 2024, Moetai BROTHERSON, Président de la Polynésie française, accompagné de Jordy Chan, ministre des Grands Travaux, de l’Équipement en charge des Transports aériens, terrestres et maritimes, a été reçu par Marie Guevenoux, ministre déléguée chargée des Outre-Mer, et Patrick Faure, directeur de cabinet d’Emmanuel Macron.

Les discussions ont principalement porté sur la signature du Contrat de développement et de transition 2024-2027 (CDT), avec un montant reconduit à hauteur de 21 milliards de francs.

Parti de Tahiti, le vendredi 7 mai au soir, pour un court déplacement dans l’Hexagone, le Président BROTHERSON s’est entretenu pour la première fois, depuis le remaniement ministériel de début juin, avec Marie Guevenoux. Cet échange a permis de partager leurs visions respectives sur l’avenir de la Polynésie française et des relations entre l’État et ses territoires d’outre-mer.

Le Président BROTHERSON a signé le nouveau CDT, expliquant que « la répartition des projets est légèrement différente », incluant par exemple « la possibilité de financer certains investissements prévus pour les Jeux du Pacifique en 2027 ».

Jordy Chan a ensuite présenté des sujets tels que la réévaluation du troisième instrument financier, le registre du commerce, des questions de réglementation maritime et la défiscalisation, notamment dans le domaine du logement. Il a particulièrement évoqué le financement d’Arana, une filiale de l’Office polynésien de l’habitat (OPH), qui pourra désormais accéder à des financements à très long terme de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) et de la Banque des Territoires, grâce à des textes récemment amendés.

L’entretien s’est conclu par une invitation de Moetai BROTHERSON à Marie Guevenoux pour se rendre, à Tahiti, fin juillet. Cette visite vise la signature du CDT dédié aux communes et coïncidera avec les épreuves de surf des Jeux Olympiques 2024. Cependant, cette visite reste conditionnée par les élections législatives, anticipées, consécutives à la dissolution de l’Assemblée nationale.