Dans le cadre de l’exécution du plan de financement de 2018, le Vice-président de la Polynésie française, en charge de l’Economie et des Finances, Teva Rohfritsch, a conclu, lundi, avec trois établissements bancaires et financières, une première tranche d’emprunts d’un montant global de 5,651 milliards Fcfp, ventilés comme suit :
· 3,401 milliards Fcfp auprès de l’Agence Française de Développement (AFD), représentée par son directeur d’agence, Thierry Paulais, répartis en deux emprunts, remboursables sur 20 ans :
§ le « Prêt au Secteur Public (PSP) » pour 2,745 milliards Fcfp (c/v 23 millions d’€) qui complète la part du Pays dans le partenariat « 3ème instrument financier » avec l’Etat, ainsi que diverses opérations du secteur du logement social, de l’éducation, de la santé et du sport ;
§ le « Prêt au Secteur Public – Super Bonifié (PSP – SB) » aussi appelé « PSP Vert », pour 656,3 millions Fcfp (c/v 5,5 millions d’€) à taux zéro. Il participe au financement partiel des projets à réaliser pour l’adaptation (ou l’atténuation) contre le changement climatique.
· 1,5 milliard Fcfp auprès de la Banque Socredo, représentée par son directeur général, Matahi Brothers, au taux fixe de 1,40%, à amortir sur 10 ans ;
Ce crédit financera en partie les opérations de travaux publics, de logement social, ainsi que celles du secteur de l’éducation, du tourisme et de la santé.
· 750 millions Fcfp auprès de la Banque de Tahiti, représentée par son directeur général, Patrice Tepelian, au taux fixe de 1,59% sur une durée de 10 années. Le Gouvernement affiche sa volonté de travailler avec l’ensemble des partenaires bancaires locaux. Le retour de cet acteur au financement du Pays permettra de rétablir les relations durables et de confiance nécessaires pour l’économie polynésienne.
Il ne restera plus qu’à finaliser, dans les prochains jours, la seconde et dernière tranche d’emprunts de 2,749 milliards Fcfp, auprès de la Banque de Polynésie et du Groupe Agence France Locale respectivement pour 1,5 milliard Fcfp et 1,249 milliard Fcfp.
Au 31 décembre 2018, en cohérence avec la politique de désendettement progressif voulue par le Président de la Polynésie française, Edouard Fritch, l’encours de la dette polynésienne est estimé à 84 milliards Fcfp, contre 85,638 milliards Fcfp, il y a un an.