À la nef du Centre hospitalier de Polynésienne française (CHPF), le colloque consacré à la médecine intégrative polynésienne a été inauguré ce jeudi 30 novembre par Taivini TEAI, ministre de l’Agriculture en charge de la Recherche, et Vannina CROLAS, ministre de la Fonction publique.
Ce colloque, organisé par le ministère de la Santé, en partenariat avec la Vice-Présidence, et du ministère de l’Agriculture, se tiendra sur deux jours, à partir de ce jeudi 30 novembre jusqu’au vendredi 1er décembre. Ces journées seront l’occasion d’échanger avec différents acteurs ayant expérimenté la médecine intégrative, autour de tables rondes et de débats.
Les sujets abordés tourneront autour de l’intégration de la culture polynésienne dans la médecine occidentale, l’intégration de la médecine conventionnelle, complémentaire et traditionnelle polynésienne. Le statut du « néo tradipraticien » sera notamment discuté dans des perspectives de régularisation de ce statut professionnel, de manière à ce qu’il puisse être légiféré et être développé dans tous les archipels.
Médecine intégrative intégrée à une médecine qui n’est pas conventionnelle, à la biomédecine, intégrée au cœur des soins dans une institution, donc une médecine soit traditionnelle, complémentaire ou alternative. Ces échanges entre praticiens, médecins ou encore praditiciens ont pour objectif de définir des bases entre tradition et modernisation. Aujourd’hui le polynésien doit se réapproprier sa santé à travers sa culture.
Il est important de définir une réglementation, nécessaire de se faire réunir des partenaires qui ont cette expertise ces connaissances, c’est l’objet de ce colloque des recommandations qui serviront au gouvernement pour élaborer ces lois sur l’intégration de la médecine intégrative dans nos systèmes de santé.