Le Président de la Polynésie française, Edouard Fritch, accompagné du ministre de la Jeunesse, et de la Prévention contre la délinquance, Naea Bennett, s’est rendu, ce lundi matin, à la Maison de la Culture de Tahiti – Te Fare Tauhiti Nui, à l’occasion d’un rassemblement de la jeunesse, autour d’une projection de séquences vidéo, sur le thème : « Une lueur d’espoir ». Un évènement organisé par la Délégation pour la Prévention de la Délinquance de la Jeunesse (DPDJ), et soutenu par le ministère de la Jeunesse, et de la Prévention contre la délinquance.
Lors de ce rassemblement, la DPDJ a présenté au Grand Théâtre du Fare Tauhiti Nui, un film intitulé « Une Lueur d’Espoir », résultat d’un montage de plusieurs vidéos que la jeunesse polynésienne a produit. Ces vidéos mettent en valeur une expression libre de la jeunesse sur son avenir, ses désirs, ses craintes ou encore ses projets.
L’avenir d’un Pays est dans sa jeunesse
Le Président Edouard Fritch a indiqué, dans un discours d’ouverture, que l’avenir d’un Pays est incarné par sa jeunesse et qu’à travers elle, ce sont les espoirs d’une humanité et d’une civilisation, qui sont véhiculés.
« L’avenir d’un pays réside en grande partie dans la capacité de sa jeunesse à s’investir dans leur formation et à s’élever sur le plan intellectuel et moral. Être jeunes, c’est aussi être responsables, c’est avoir conscience de ce que vous faites, c’est-à-dire ne pas faire n’importe quoi ; c’est comprendre qu’il existe des règles, des normes, des lois ; c’est aussi, savoir que vous n’êtes pas seuls dans la vie en société. Que vos actes entraînent des conséquences, notamment sur votre environnement. Et, que ces conséquences engagent votre avenir, et l’avenir du Pays. Tout ceci est vrai pour vous, comme pour les adultes. », a déclaré Edouard Fritch, rappelant au public, que les familles doivent accompagner et soutenir leurs enfants dans leurs projets de vie.
L’expression de la jeunesse est trop souvent associée au débordement, au passage à l’acte, aux incivilités. Très peu investie pour parler de l’actualité, elle est en réduite à des expressions sportives, ludiques, artistiques.
L’action de Jeunesse, « Une lueur d’espoir », se veut chaque année, une action qui invite le jeune à s’exprimer sur un sujet d’actualité. L’année dernière, le sujet était la crise sanitaire et les victimes de la Covid, et l’expression choisie par la jeunesse était la communion simultanée, de bougies allumées, ici et là sur tout le territoire polynésien.
Pour cette année 2022, le sujet retenu est le travail. En effet, interrogés en ce début d’année, 450 jeunes de 10 à 17 ans, ont répondu en majorité que le travail est leur préoccupation première en cette année 2022.
La DPDJ, dans sa première mission d’une promotion d’une jeunesse plus responsable, a souhaité porter cette préoccupation sur la scène publique, en proposant à différents partenaires sensibilisés, d’exprimer cette lueur d’espoir en format vidéo.
Ainsi, association d’étudiants, de jeunesse et de quartier, élèves d’internats, élèves d’une classe de CP, ainsi que des personnalités et des professionnels, ont participé à cette action et ont contribué au film qui a été projeté ce lundi matin.
Cette projection de film a été suivie d’un débat sur le sujet de la Jeunesse et du Travail. Un débat qui a consisté à associer aux réflexions, un jeune étudiant de l’université, un agriculteur, un formateur et une représentante du ministère du Travail.