Le Président, Edouard Fritch, et le ministre des Finances et de l’économie, Yvonnick Raffin, ont présenté, mercredi, le Plan de relance de la Polynésie française 2021-2023.

La présentation s’est déroulée à la Présidence, en présence de l’ensemble des membres du gouvernement.

La crise sanitaire liée au Covid-19 vient bien entendu tester les capacités de résilience de la Polynésie française, mais elle doit se concevoir aussi comme une opportunité de poser les fondements d’un avenir plus soutenable, et d’initier de nouvelles trajectoires collectives.

C’est dans cette perspective qu’a été élaboré le Plan de relance de la Polynésie française 2021-2023. Il s’inscrit dans la continuité du Plan de sauvegarde élaboré et mis en œuvre dès mars 2020, et il est précurseur d’un Plan de transformation économique ambitieux.

Ce Plan de relance est basé sur deux axes principaux :

-Soutenir l’économie et l’emploi, pour limiter les effets négatifs de la crise sanitaire et ainsi créer les conditions favorables à une reprise rapide de l’activité ;

-Renforcer les solidarités en faveur des plus vulnérables afin de préserver les équilibres sociaux.

Permettre une relance économique mobilise l’ensemble des ministères du Gouvernement de la Polynésie française. L’organisation et le suivi des travaux, sous l’autorité du Président de la Polynésie française, va ainsi permettre un déploiement méthodique de l’ensemble des plans d’actions établis.

Elaborée de manière à refléter les arbitrages des institutions de la Polynésie française, la gouvernance de ce Plan va permettre d’associer étroitement les partenaires économiques et sociaux, ainsi que la société civile. Des rendez-vous pluriannuels seront organisés pour rendre compte des avancées, et assurer la vigilance collective nécessaire pour redresser l’économie du territoire.

En ce qui concerne le financement, un premier prêt de 28,6 milliards Fcfp garanti par l’Etat a été consenti par l’Agence Française de Développement (AFD), pour financer les mesures d’urgence, couvrir les besoins de trésorerie du Régime Général des Salariés (RGS) géré par la Caisse de Prévoyance Sociale et engager les mesures de relance.

Au titre de l’année 2021, le Plan de relance fait apparaître un besoin de financement de 22,4 milliards Fcfp. En 2022 et 2023, le surcoût budgétaire engendré est quant à lui évalué respectivement à 19,4 et 17,4 milliards Fcfp. Ces besoins nécessiteront donc un nouveau recours à un emprunt garanti par l’Etat auprès de l’AFD (Agence Française de développement).

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