Pour rappel, en août dernier, le ministre de la Jeunesse, a présenté, accompagné des jeunes du Comité polynésien de la Jeunesse (CPJ), les axes stratégiques de la politique de jeunesse qu’il souhaite mettre en œuvre.
Un des axes majeurs de cette politique concerne le soutien à la structuration et à la montée en compétences des associations de jeunesse et d’éducation populaire (JEP).
Pour répondre à leurs besoins, il a souhaité soutenir la structuration des associations JEP. Cet appui aux associations de jeunesse s’est concrétisé entre autres par les objectifs suivants :
- Mettre en place une étude des besoins de formations et de qualifications dans le secteur de l’animation socio-éducative, afin d’identifier les formations à mettre en œuvre dans les cinq prochaines années et de doter le secteur de la jeunesse, d’animateurs professionnels compétents ;
- Déployer un plan de formation professionnelle pour la Jeunesse et l’éducation populaire pour les cinq prochaines années.
Les conclusions de cette étude, ainsi que les deux premières formations professionnelles qui seront mises en œuvre à Tahiti, qui ont été présentées lors d’une réunion ce mardi 28 mars à 13h30 à l’auditorium du Lycée hôtelier de Punaauia, en présence de Sylvain Pauwels, conseiller technique et représentant Naea Bennett, ministre de la Jeunesse, et de la Prévention contre la délinquance, en charge des Sports.
Ces deux premières formations diplômantes, seront mises en place à partir du mois de septembre 2023 :
- Le brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport, mention animation sociale, (sur 12 mois) ;
- Le diplôme professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport, mention développement de projets, territoires et réseaux, (24 mois par la voie de l’apprentissage).
Elles pourront accueillir un public mixte : salariés et demandeurs d’emploi, grâce au soutien financier du Service de l’Emploi (SEFI), qui a inscrit ces actions sur son plan de formations 2023.