Dans le cadre de la Journée mondiale de la contraception, qui a lieu le 26 septembre de chaque année, le ministre de la Santé, Jacques Raynal, a présenté, lundi, les différentes actions d’information et sensibilisation organisées, en ce sens, durant cette semaine.
En Polynésie, parmi les femmes demandant une IVG, 68,6% des femmes déclarent utiliser une contraception. Parmi elles, 52,5%, ne l’utilisent pas correctement et font des oublis, entrainant ainsi des grossesses non planifiées et non désirées. 55% des grossesses suivies dans les structures publiques sont des grossesses « non planifiées ». En outre, 71% des femmes demandant une Interruption volontaire de grossesse (IVG) indiquent ne pas utiliser de moyens de contraception, du fait des idées reçues sur la pratique contraceptive.
Durant une semaine, il sera rappelé l’intérêt, la diversité et la grande accessibilité de la contraception dont la prise en charge à 100% par la CPS de la plupart des contraceptifs et des consultations médicales en Polynésie. En effet, de nombreuses méthodes contraceptives simples, efficaces et sûres sont disponibles et prises en charge par la collectivité. Elles peuvent se présenter sous plusieurs formes permettant ainsi aux femmes de choisir une contraception adaptée à leurs besoins.
À cet effet, du 24 au 28 septembre, le Centre de consultations spécialisées en protection maternelle et infantile (CCSPMI) tiendra, à Pirae, au Centre de la mère et de l’enfant de 9h à 14h, un stand d’information sur la contraception avec mise à disposition de préservatifs gratuits. Mercredi de 10h à 16h, le CCSPMI prévoit également un stand d’information, au Parc Bougainville, à Papeete, dans lequel le public pourra accéder à des animations ludiques sur la contraception.
Le ministre de la Santé a indiqué que la campagne de communication a pour objectif de changer les fausses idées sur la contraception qui persistent, encore aujourd’hui, notamment auprès des jeunes et d’informer sur la démarche d’accompagnement contraceptive existante en Polynésie.