Le jeudi 14 septembre, Taivini Teai, ministre de l’Agriculture et des Ressources marines, en charge de l’Alimentation et de la Recherche, s’est rendu à Raiatea accompagné de Patrick Kaiha, Chef de cabinet du ministère. Ce fut pour eux, l’occasion d’assister au colloque de l’Etablissement public (EPIC) Vanille de Tahiti afin de présenter la feuille de route pour l’exploitation et la production de la vanille en Polynésie française. Ce déplacement leur a ainsi permis de visiter les pépinières de Hamoa et Uturoa ainsi que le Laboratoire de l’EPIC Vanille de Tahiti.
Le séminaire a débuté dans la matinée à la mairie du Uturoa à Raiatea, en présence du tāvana Matahi Brotherson, de l’élu de l’Assemblée de Polynésie française, Tafai Tapati de la Directrice par intérim de l’EPIC Vanille de Tahiti, Laïza Vongey, ainsi qu’une trentaine d’agents de l’Etablissement Vanille de Tahiti.
Voyant un énorme potentiel de marché, le ministre a émis le souhait que l’EPIC Vanille devienne producteur de sa propre vanille, que l’établissement soit en mesure de transformer cette matière première pour proposer toute une gamme de produits valorisables. Afin de monter en puissance dans la production de l’extrait de vanille, la feuille de route exposait le projet de doter l’EPIC Vanille de serres, de soutenir financièrement les recherches permettant de trouver des variétés de vanille sur lesquelles ils pourront déposer des brevets. Ces travaux de recherches sur l’amélioration génétique sont portés depuis plusieurs années par Sandra Lepers, chercheuse en génétique et Responsable du laboratoire de l’EPIC Vanille de Tahiti. L’objectif principal de cette feuille de route est de faire rayonner la Polynésie française grâce à sa richesse en vanille.
L’après-midi a été marqué par une série de visites, démontrant l’engagement du gouvernement envers l’avenir de la vanille en Polynésie française. Le ministre a eu l’opportunité de visiter le Laboratoire de l’Etablissement “Vanille de Tahiti” (EVT) et les Pépinières à Hamoa et Uturoa. Au cours de ces visites, ils ont pu voir la conservation sous serre ombrière et in vitro de la vanille, mettant en évidence les enjeux et la sélection des meilleures variétés ; les activités liées à l’identification des souches locales de champignons pathogènes et antagonistes, l’exploration des microorganismes liés aux arômes ainsi que les activités de recherche de gènes d’intérêt agronomique visant à améliorer la culture des vanilliers.