La ministre de la Modernisation de l’administration, en charge de l’énergie et du numérique, Tea Frogier, a présidé, vendredi, le premier comité de pilotage du projet de construction du Réseau Très Haut Débit inter-services publics de la Polynésie française.
Les avancées technologiques, l’essor de l’informatique et d’internet, le flux massif des échanges d’informations ont créé un nouvel environnement tant pour les administrations, que les entreprises et les citoyens. C’est dans ce contexte que s’inscrit le développement de la e-@dministration polynésienne. Cet ambitieux projet requiert la construction d’un système d’information unique, performant et robuste, reposant sur une infrastructure réseau en capacité.
Le projet de Réseau Très Haut Débit inter services publics de la Polynésie française « RTHD.PF » consiste en l’édification d’un réseau d’infrastructure physique et sécurisé, en se basant sur les infrastructures des fournisseurs d’accès existantes et nouvelles. Il vise à favoriser les échanges fluidifiés et sécurisés entre l’ensemble des acteurs des Institutions et de l’administration de la Polynésie française (services et établissements publics). Ce projet permettra également de garantir, d’une part, la sécurité des informations face à une cyber-menace de plus en plus prégnante et, d’autre part, la continuité de l’action gouvernementale en cas de dysfonctionnement d’internet, offrant un niveau de continuité adapté à l’action publique.
Lors de ce comité de pilotage, il s’agissait de présenter à ses membres les premiers retours de l’étude de faisabilité, qui doit permettre de définir les besoins à satisfaire, d’arrêter l’enveloppe financière prévisionnelle, et de proposer le mode de gestion et d’exploitation. Les résultats de cette étude seront connus en juin 2020.