Le ministre de l’Equipement et des transports terrestres, René Temeharo, a répondu, jeudi matin à l’Assemblée de la Polynésie française, à une question orale portant sur les voiliers au mouillage à Outumaoro.
« La question de l’occupation de l’espace maritime par les navires de plaisance constitue un sujet transversal qui requiert une concertation appropriée et des mesures adéquates permettant de concilier l’utilisation des plaisanciers, de plus en plus nombreux, avec le besoin de régulation de l’ensemble des activités et utilisations de nos lagons. », a déclaré le ministre.
Le ministre a egalement rappelé qu’il y a eu dernièrement l’organisation d’une réunion publique au Parc Vairai et ce en présence des représentants des communes de Faa’a et de Punaauia, du Vice-président, et de lui-même.
« Le projet de dispositif portant interdiction de mouillage et de stationnement a été explicité, la réglementation en vigueur et les difficultés liées aux navires abandonnés rappelées, le contexte du projet du village tahitien exposé tout comme les solutions possibles pour les usagers avec notamment la mise en place de dispositifs de mouillages dans la baie de Vaitupa que le Port Autonome de Papeete est chargé de finaliser. La filière de la navigation de plaisance, qu’elle soit touristique ou non, a toute sa place et peut constituer, vous le soulignez vous-même, une source de développement économique pour les communes et le Pays. Néanmoins, il est aujourd’hui temps de nous engager et ainsi d’assurer notre rôle de régulateur, et ce, dois-je le souligner, collectivement avec les communes, de l’occupation du domaine public maritime et prendre en considération les nombreuses difficultés associées. » a indiqué René Temeharo.
« Si la liberté de navigation est effective, elle ne peut se dissocier ou s’exonérer du respect de règles de protection de nos lagons telles que le mouillage ou le stationnement dans des espaces déterminés, l’interdiction de mouillage sur ancre, le paiement d’une redevance d’occupation du domaine public maritime, etc. » a-t-il également indiqué.