La plateforme Covid-19 a organisé, mercredi après-midi, à la Présidence, un point presse relatif à la mise en place du Pass sanitaire et un point sur la situation épidémiologique en Polynésie française.
La conférence s’est déroulée en présence du médecin épidémiologiste de la cellule epi-surveillance, Henri-Pierre Mallet, du responsable de la vaccination et de la mobilisation communautaire, Daniel Ponia, du chef de projet Santé numérique, Romain Flory, et du directeur de l’administration générale et des sécurités au Centre hospitalier de Polynésie française (CHPF), Jean-Marie Savio.
Le docteur Mallet a tout d’abord fait un point sur la situation épidémique. Il a indiqué que l’épidémie au Fenua se stabilise, et que seul quelques petits clusters sont à déplorer. La vaccination reprend un rythme plus soutenu depuis ces dernières semaines. L’épidémiologiste a également donné quelques détails sur le variant Omicron, qui aurait émergé en Afrique.
Romain Flory, chef de projet Santé numérique, a ensuite donné des précisions relatives au Pass sanitaire. La demande de certificat de vaccination se fait déjà en ligne sur le site mes-demarches.gov.pf. Cette demande peut désormais se faire de façon automatique sur le site de la Direction de la Santé, via la plateforme mes-docs.gov.pf, en saisissant votre numéro DN. De plus, il indique que des guichets physiques sont mis en place pour les personnes n’ayant pas accès à l’outil numérique. Il suffit de se munir d’une pièce d’identité et du certificat de vaccination.
Les personnes non-vaccinées peuvent fournir comme preuve sanitaire, un certificat de test négatif datant de moins de 24 heures, suivant les normes nationales.
Jean-Marie Savio, directeur de l’administration générale et des sécurités au CHPF, a rappelé que l’accès aux urgences reste libre, et que seul l’accès à l’établissement est réglementé par le Pass sanitaire. Aucun soin, ni prise ne charge, ne sera refusé, à l’entrée du CHPF et des hôpitaux de la Direction de la Santé.
Daniel Ponia a ensuite évoqué le rappel vaccinal pour la 3e dose, à partir de 5 mois après la dernière dose de vaccin reçue, ou la dernière infection à la Covid-19, en expliquant l’éligibilité selon les âges. Le but est de se préparer à l’éventuelle arrivée des prochains variants.
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