Dès son arrivée à Paris, samedi 30 septembre, la ministre des Solidarités a rejoint , avec son équipe, Sarah TERIITAUMIHAU, déléguée de la Polynésie à Paris et Hina GREPIN, directrice du Campus des Métiers et des Qualifications hôtellerie-restauration du Pacifique (CMQP), en charge de la problématique des formations pour la filière restauration, la responsable à l’internationale des Café Joyeux, Lorraine CHASTENET, pour envisager son implantation en Polynésie française ou réfléchir à un concept similaire, adapté à l’écosystème polynésien.
Destiné à valoriser, former et insérer professionnellement les personnes porteuses de handicap mental ou cognitif, le café Joyeux est plus qu’une entreprise solidaire, il est un projet sociétal à part entière. Il permet de former des jeunes, pour la majorité trisomiques 21, à un titre à finalité professionnelle « d’agent équipier » et à les aider ainsi à s’insérer et s’épanouir dans le milieu ordinaire, à leur rythme. Il permet aussi de rapprocher le monde ordinaire des personnes extra- ordinaires.
Après avoir discuté des modalités de fonctionnement juridique, pédagogique et économique des 17 Cafés Joyeux déployés dans l’hexagone et à l’International, la ministre et son équipe ont pu vivre l’expérience de ce café pas comme les autres et qui porte décidément bien son nom.