Le ministre de l’Economie verte, en charge de la recherche, Tearii Alpha, accompagné du délégué à la recherche, Jean-Yves Meyer, a signé, mercredi après-midi, les conventions de l’appel à projets « Recherche et Innovation : Partenariat Public-Privé » lancé le 25 janvier dernier, avec les organismes publics concernés, l’Université de la Polynésie française, l’Institut Louis Malardé et l’IFREMER.

La cérémonie s’est déroulée en présence également des partenaires privés, Airaro, Beachcomber Pacific SC, la coopérative des aquaculteurs de Polynésie française (CAPF), le comptoir des plantes marquisiennes (CPM), la société polynésienne de l’eau, de l’électricité et des déchets (SPEED), et Technival.

En effet, dans le cadre général d’une politique de développement durable et afin de promouvoir la culture de l’innovation, de l’entrepreneuriat et d’accroître l’impact économique de la recherche par le transfert de technologie avec une Recherche et Développement plus performante, la Délégation à la Recherche, sous l’impulsion du ministère, a lancé en janvier dernier, le premier appel à projets intitulé « Recherche & Innovation : Partenariat Public-Privé ». L’objet de cet appel à projets est de co-financer les projets de Recherche-Innovation comportant un partenariat public-privé solide et susceptibles de pérenniser et/ou de créer de l’emploi local.

Sur les huit projets soumis à la date limite du 25 avril dernier, et évalués en fonction de critères permettant l’émergence de nouvelles filières économiques ou l’essor de filières existantes en Polynésie française, associé à la formation des futurs cadres et experts de ces domaines, cinq ont été retenus pour un co-financement par la Délégation à la Recherche :

  • Valorisation industrielle d’un procédé de production de larves de la mouche Black Soldier Hermetia illucens par bioconversion de tourteaux de coprah pour l’alimentation en aquaculture, porté par l’Institut Louis Malardé et en partenariat notamment avec la société Technival  ;
  • Caractérisation et optimisation des performances énergétiques du procédé de climatisation exploitant l’eau de mer profonde (SWAC), porté par l’Université de la Polynésie française et en partenariat notamment avec la société Beachcomber Pacific ;
  • Détermination de moyens de lutte contre les infections bactériennes par Tenacibaculum touchant le Paraha peue Platax orbicularis, pour pérenniser cette filière piscicole, porté par l’IFREMER et en partenariat notamment avec la Coopérative des aquaculteurs de Polynésie française  ;
  • Valorisation de la production d’huile de Tamanu Calophyllum inophyllum et de ses dérivés en dermo-cosmétique par des méthodes d’extraction écologiques, porté par l’Université de la Polynésie française et en partenariat notamment avec la société Comptoir des plantes marquisiennes  ;
  • Développement d’outils de gestion et de suivi pour la protection de populations contre les risques hydrologiques liés aux crues et impacts sur la qualité des eaux et des sols, porté par l’Université de la Polynésie française et en partenariat notamment avec la société SPEED.

Un budget total de 41 700 000 Fcfp sera alloué au co-financement de ces cinq projets innovants, pour une durée de trois ans, pour lesquels les partenaires s’engagent à hauteur de 54 600 000 Fcfp.