Le président du Pays a été accueilli, jeudi à l’Hôtel de Ville de Paris, par Anne Hidalgo. Lors de cette réunion, la maire de Paris était entourée de Jacques Martial, son adjoint à l’Outre-mer, de Pierre Rabadan, adjoint aux sports, ainsi que de son directeur de cabinet Frédéric Lénica. Au cœur des discussions, les Jeux Olympiques de Paris 2024, l’événement Paris plage qui aura cette année une couleur polynésienne, et la volonté de favoriser des synergies entre la capitale et le fenua.
« C’était important que l’on se rencontre. Nous avons des enjeux communs. Les Jeux Olympiques Paris 2024 nous lient. Au-delà de cela, nous avons aussi des liens culturels, humains, à entretenir et développer » s’est réjoui le président Brotherson au terme de l’entretien. Une satisfaction partagée par Anne Hidalgo : « Je suis très heureuse de nos échanges. La Polynésie est au cœur du Pacifique et c’est une chance inouïe, pour la France, d’avoir ces relations avec tous ces territoires qui sont, c’est vrai, loin de Paris, mais qui devraient regardés différemment ».
Anne Hidalgo a manifesté la volonté de continuer à cultiver les liens avec la Polynésie française et plus largement les territoires ultramarins : « Ainsi, cet été, nous aurons Paris plage qui sera consacré à la Polynésie. C’est un engagement que j’avais pris il y a plusieurs mois. Nous aurons aussi, le 14 juillet, un feu d’artifice entièrement dédié aux Outre-mer, avec une place de choix pour la Polynésie ».
Même vision sur les questions environnementales
Parmi les coopérations à moyen terme figurent le Street-Art et la littérature, pour lesquels Moetai Brotherson et Anne Hidalgo partagent la même passion : « nous avons chez nous un festival extraordinaire, Ono’u, tout comme des auteurs extraordinaires qu’il faut mettre en avant. Autant de liens culturels » a souligné le chef de l’exécutif polynésien. Tous deux se retrouvent aussi sur les questions environnementales comme l’a précisé Anne Hidalgo : « Nous sommes la ville des Accords de Paris et sommes très engagés avec toute mon équipe sur ces questions. Nous nous sentons concernés car ni la pollution, ni les plastiques, ni tout ce qui vient entraver aujourd’hui la faune et la flore n’ont de frontières, et l’on se sent dans une interdépendance. Je pense donc que nous avons beaucoup de choses à porter ensemble ».
La maire de Paris a annoncé, par ailleurs, qu’elle se rendrait en Polynésie française à l’automne prochain.