La ministre de la Famille, des affaires sociales, de la condition féminine, en charge de la lutte contre l’exclusion, Isabelle Sachet, accompagnée du ministre de la Santé, en charge de la prévention, Jacques Raynal, a officiellement ouvert ce mercredi matin, au Centre hospitalier de la Polynésie française (CHPF), les 3èmes assises des sages-femmes de Polynésie française.
La directrice du CHPF, Claude Panero, et la présidente du Conseil de l’Ordre des sages-femmes de la Polynésie française (COSFPF), Matha Williams, étaient également présentes.
Organisées par le COSFPF, ces assises se déroulent sur deux jours, du mercredi 8 au jeudi 9 décembre, et s’articulent autour de deux grands axes : la famille et la parentalité.
Des professionnels de la Santé du Fenua mais aussi de métropole, tels que des sages-femmes, étudiants sages-femmes, médecins, chirurgiens, infirmiers, pédopsychiatres, virologues ont participé aux débats et contribué aux échanges d’informations concernant les axes retenus cette année.
Au cours de ces deux journées, des sous-thèmes seront abordés : les infections de la mère et de l’enfant (toxoplasmose, cytomégalovirus et fœtopathies infectieuses) ainsi que la médecine douce et les médecines alternatives en maïeutique (ensemble de techniques d’accouchement).
Pour la ministre de la Famille, Isabelle Sachet, le rôle qu’occupe la sage-femme en Polynésie est important, voire essentiel, pour accueillir un nouveau-né dans ce monde. Elle assure le suivi médical de la grossesse (examens, échographies), le déroulement du travail et l’accouchement ainsi que le suivi des suites de couches. Elle dépiste également les potentielles pathologies et oriente vers un niveau de soins plus adapté.
« La mission de la sage-femme est cruciale, car nous savons qu’en Polynésie, les préoccupations d’ordre sociale de santé ne manquent pas, consommation de drogue, d’alcool et de tabac, pendant et après la grossesse, obésité infantile, violences conjugales ou intra-familiales, pauvreté, enfance en danger, etc. Nombreux sont les points de vigilance à avoir lors des rencontres avec la mère et l’environnement familial. Dans un tel contexte, je tiens à remercier madame la présidente du Conseil de l’Ordre des sages-femmes, de m’avoir invitée, car en tant que ministre de la Famille, des affaires sociales, de la condition féminine, en charge de la lutte contre l’exclusion, j’ai la responsabilité des services sociaux, et je sais combien l’accompagnement des pères, des mères, des familles et des enfants, nécessite un important travail en partenariat. Services sociaux et services de santé doivent ainsi pouvoir compter les uns sur les autres. » a déclaré Isabelle Sachet lors d’un discours prononcé à l’ouverture des assises.