Jusqu’au 7 novembre 2023, Nahema TEMARII, ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Prévention contre la Délinquance est en mission à Paris.

Grandes manifestations régionales et internationales, formations, diplômes, soutient aux fédérations locales, accessibilité et nouvelle gouvernance des Sports, c’est sur ces principaux axes que les échanges avec Amélie OUDÉA CASTERA, ministre des Sports du gouvernement d’Élisabeth BORNE, puis Astrid GUYART, secrétaire générale du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) ont rythmé cette première journée à Paris. Après un point de situation sur les Jeux Olympiques puis les Jeux du Pacifique Tahiti 2027, l’accent a été mis sur la phase “héritage” des Jeux Olympiques avec l’idée de trouver une impulsion nouvelle pour le surf en Polynésie a souligné la ministre.

S’il est trop tôt pour l’évoquer concrètement l’étude du champ des possibles a débuté, le principe d’un héritage communautaire a été acté.

“L’héritage doit être pensé avec et pour la communauté de Teahupo’o. Nous serons très vigilants sur ce point” a martelé la ministre polynésienne qui a indiqué de surcroît que l’Olympiade culturelle, programmation artistique n’avait pas jusqu’alors été activée, ce qu’allait à présent permettre ses entretiens du jour.

 

Des synergies avec l’État

Parmi les objectifs que s’était fixée Nahema TEMARII figurait le renforcement des relations avec les équipes juridiques de la Direction des Sports permettant l’adaptation des dispositifs aux spécificités locales.

En outre, la reconnaissance des diplômes sportifs polynésiens par l’État dans le but de ramener de l’équité dans l’accessibilité de ces certifications pourrait, permettre la mise en place d’un brevet polynésien des sports traditionnels, les Tu’aro Ma’ohi. Autre avancée, le principe acquis d’un élargissement de la cible des jeunes polynésiens susceptibles de bénéficier du dispositif Pass’Sport. Cette aide financière à la pratique sportive a été lancée en 2022 et la ministre a reçu l’assurance que la Polynésie française pourra bénéficier d’une reconduction de l’État pour l’année 2024 – 2025 avec une adaptation liée aux spécificités du territoire. La danse traditionnelle, généralement taguée culture, pourrait demain prétendre à intégrer le dispositif, dans le seul but de rendre les sports accessibles au plus grand nombre et de mettre les jeunes générations en mouvement.

L’État et le Pays ont aussi la volonté commune de travailler sur les compétences des fédérations nationales et territoriales appelées à multiplier les échanges, les rencontres et trouver des solutions partagées. En ce qui concerne les Jeux du Pacifique en 2027, l’État a manifesté son souhait d’accompagner la Polynésie française lors de la préparation de l’événement, “les projets d’infrastructures ayant été ramenés à une échelle raisonnable et humaine, tout en respectant le cahier des charges du Pacific Games Council », précise Nahema TEMARII.

Enfin, la ministre des Sports du gouvernement de Moetai BROTHERSON, président du Pays, a donné le ton et les priorités pour les prochaines années : « faire du sport un réel levier de santé publique, de cohésion sociale et d’insertion professionnelle ».

Des échanges fructueux qui ont confirmé la volonté de l’État et du Pays d’œuvrer en bons partenaires dans l’intérêt de tous.