Taivini TEAI, ministre de l’Agriculture et des Ressources Marines, chargé de l’Alimentation et de la Recherche, accompagné de quelques membres de son cabinet, mais aussi de Mitema TAPATI, représentant à l’Assemblée de Polynésie française et président de la Commission de l’agriculture, de l’agroalimentaire, de l’élevage et du développement des archipels, était en mission à Rurutu pour une durée de deux jours. La délégation a été accueillie à l’aéroport par Frédéric RIVETA, maire de Rurutu.
Jour 1 : début des visites et échange avec la population
Cette première journée marathon a débuté avec la visite de la Direction de l’Agriculture (DAG). Le Ministre a pu visiter le site et les différentes infrastructures.
La visite s’est poursuivie avec la découverte de plusieurs terres domaniales situées sur les hauteurs de l’île. La délégation a ensuite fait un arrêt sur la vaste tarodière de Avera où le ministre et le président de la Commission de l’agriculture ont pu échanger avec quelques agriculteurs présents.
La délégation s’est ensuite rendue dans la seule scierie de l’île, Rurutu Bois. L’entreprise a démarré son activité en 2018, et commercialise déjà son bois. La directrice a pu exposer certains problèmes qu’elle rencontre, notamment celui du traitement du bois qui n’est faisable qu’à Tahiti.
Cette première journée s’est terminée par une réunion tenue avec une vingtaine de professionnels du secteur primaire. Ils ont pu discuter des différentes problématiques qu’ils rencontrent et se sont senti satisfaits des échanges avec la délégation ministérielle. Un second échange avec la population s’est tenu le lendemain, jeudi 2 novembre, à la mairie.
Jour 2 : rencontre avec les élus et visite de différentes infrastructures.
Le ministre et la délégation qui l’accompagne ont été reçus par le maire et son Conseil municipal. Ce fut l’occasion pour le tavana de présenter son projet de Centre d’Enfouissement Technique (CET), projet qui lui tient à cœur. Il a également fait part de la problématique concernant la fourmi de feu qui s’est propagée surl’île. L’ancien ministre de l’Agriculture a demandé l’aide du gouvernement pour l’aider à lutter contre la prolifération de la fourmi de feu. Cet appel a été entendu et le ministre, Taivini TEAI, s’est engagé à lui fournir toute l’aide possible pour éradiquer les différents foyers.
Après cet échange avec le Conseil municipal, le maire a accompagné la délégation ministérielle sur le quai pour leur montrer la nouvelle marina et le marché de Moerai. Le maire a ainsi pu mettre en avant les infrastructures mises à la disposition des pêcheurs comme la machine à glace et une salle frigorifique. Les agriculteurs ne sont pas en reste puisqu’ils bénéficieront eux aussi d’une infrastructure qui abritera un conteneur frigorique pour le stockage de leurs productions à expédier vers Papeete.
La visite s’est poursuivie à la Maison Familiale Rurale (MFR) de Moerai. Rauani RIVETA, la directrice du MFR, son équipe et ses élèves ont chaleureusement accueilli le ministre et ses collaborateurs. La MFR occupe les locaux de l’ancien CJA. La directrice a ainsi pu exposer le projet de reconstruction de l’établissement. Cette reconstruction permettra de doubler la capacité d’accueil des élèves, passant de 40 à 80, mais aussi de disposer de plus d’espaces de travail.
La délégation a poursuivi ses visites avec un tour de l’île afin d’y découvrir d’autres terres domaniales situées sur la partie sud de l’île. Caféiers, citronniers, bananiers, pamplemoussiers et bien sûr le taro font partis des principales cultures que l’on retrouve sur ces terres domaniales, et participent à la volonté d’aller vers l’auto-suffisance alimentaire voulue par l’actuel gouvernement.
Cette dernière journée de mission s’est achevée par une seconde rencontre avec la population qui s’est tenue à la mairie. La délégation a ainsi pu prendre encore plus conscience des différentes problématiques que rencontrent ces différents acteurs du secteur primaire. Le ministre leur a renouvelé son soutien et leur a proposé plusieurs solutions pour répondre à leurs différents problèmes.
Le ministre s’est dit très satisfait et impressionné par le potentiel qu’il y a sur l’île en matière agricole et qu’il encourage à poursuivre pour que l’objectif de l’auto-suffisance alimentaire puisse être une réalité.