Le Président, Edouard Fritch, accompagné des membres du Gouvernement, s’est exprimé, mardi, lors d’une conférence de presse à la Présidence, sur la mise en place de mesures économiques et sociales d’urgence.
Cette intervention fait suite à l’annonce de la fermeture des frontières par le Premier ministre, Jean Castex, vendredi dernier.
« La Polynésie sera amenée à fermer ses frontières à partir de ce mercredi 3 février. Cette mesure est prise pour protéger la Polynésie française contre l’introduction des virus variants. », a indiqué le Président du Pays, Edouard Fritch, lors de son allocution. Il a également souligné qu’il n’y aura pas de reconfinement, contrairement à la situation du mois de mars dernier.
Par souci d’anticipation, le Président et l’ensemble du gouvernement se sont immédiatement mis en séminaire vendredi dernier, pour d’une part, comprendre les perturbations entraînées sur le fonctionnement des entreprises, évaluer leurs conséquences financières, les menaces sur l’emploi et les familles et, d’autre part, proposer les mesures appropriées pour préserver l’emploi, les outils de travail et les familles sans ressources en Polynésie.
Le Président a ainsi apporté des précisions, tant sur le plan sanitaire, qu’économique et social. S’agissant des mesures sanitaires, la Polynésie profitera de cette période de fermeture de ses frontières pour, d’une part mieux se protéger et d’autre part, freiner davantage la propagation du virus. Le Président a indiqué qu’il y aura des campagnes de vaccination, un renforcement des dépistages de cas positifs et des cas contacts, et un déploiement des moyens de détecter d’éventuels virus variants.
Sur le plan économique et social, la Polynésie se retrouve dans la même configuration qu’il y a un an, à savoir mettre en place les éléments qui concourront à minimiser les effets de la fermeture des frontières en termes économiques. Il s’agit, d’une part, de mettre en place des actions de sauvegarde à très court terme, et d’autre part, d’impulser un redressement à moyen terme. Les objectifs sont notamment de maintenir les emplois, d’inciter à la consommation interne, et d’éviter la crise sociale.
« Je terminerai mon propos par une note d’optimisme, car nous avons la chance de vivre dans un Pays merveilleux et, après ces crises à répétitions, nous retrouverons nécessairement les voies d’un monde apaisé et espérons-le, d’un monde plus solidaire », a conclu le Président.