Agir Contre l’Exclusion

La Fondation Agir Contre l’Exclusion (FACE) fait partie d’un réseau à l’international. En Polynésie française, elle regroupe une cinquantaine d’entreprises polynésiennes œuvrant conjointement contre toutes formes d’exclusion, en associant leurs moyens avec ceux du tissu associatif ; notamment dans les domaines d’accès à l’emploi, du développement économique et local et de la prévention.

Visite des ateliers de l’association FACE

Ce lundi 14 septembre, Minarii Chantal Galenon Taupua, ministre des Solidarités, a visité les ateliers de reconditionnement et de recyclage de matériel informatique de l’association FACE situés à Tipaerui.

Sylvain Pauwels, directeur de la fondation FACE, Jeanne Chevillard, Responsable du pôle upcycling et une équipe de stagiaires actuellement en formation lui ont réservé un accueil dynamique et chaleureux.

En situation de handicap ou en rupture sociale et professionnelle, les stagiaires présents ont fait part à la ministre de leur détermination à voir aboutir leurs projets respectifs au travers de l’activité de recyclage et de reconditionnement de matériel informatique.

La fondation explique que « les objectifs de cette formation permet à la fois de proposer une solution de traitement des déchets électroniques en local, de former des personnes en insertion à la réparation et à la maintenance de parcs informatiques simples mais également d’équiper à bas coût des salles informatiques dans les associations de quartier souhaitant mettre en place des actions d’inclusion numérique. »

Innovation et création de projet

Dans le cadre de ses missions et animée par son envie constante d’innover, cette rencontre était également l’occasion pour la fondation de présenter ses motivations et ses objectifs liés à un projet que la ministre soutient et souhaite également concrétiser en créant la première banque alimentaire en Polynésie.

Aujourd’hui, un système de bons alimentaires est déjà existant, cependant, il demande de réaliser des démarches administratives qui peuvent parfois rebuter, nécessite parfois le déplacement de ces demandeurs d’aides, ce qui ne leur est pas toujours possible.

La création de la première banque alimentaire sur le territoire représenterait une solution à des problématiques multiples telles que la précarité et le gaspillage alimentaire.

A l’issue de cette présentation non-exhaustive qui a d’ores et déjà donné lieu à de prochaines rencontres, la ministre n’a laissé aucune place au doute quant à son soutien à l’élaboration de ce projet.