Du 20 au 24 juillet 2024, les Îles Marshall sont le siège des discussions des dirigeants et militants de la région sur les questions de justice climatique, la santé des femmes et des filles, ainsi que la prévention de la violence basée sur le genre.

Mardi 23 Juillet 2024, Minarii Chantal GALENON TAUPUA, Vice-Présidente de la Polynésie française, accompagnée de Ravahere RAUZY, directrice par intérim de la Direction des Solidarités, de la Famille et de l’Égalité (DSFE), représente la Polynésie française lors de ces 15e Triennales des Femmes du Pacifique, organisé par la Communauté du Pacifique (CPS).

Parmi les sujets à l’ordre du jour, la Justice climatique et l’égalité de genre. Les débats ont mis en exergue l’importance d’une action climatique inclusive qui prenne en compte les impacts disproportionnés du changement climatique sur les femmes et les groupes marginalisés. La Vice-Présidente a souligné les efforts de la Polynésie française pour intégrer la dimension de genre dans ses politiques environnementales et climatiques, en collaboration avec d’autres petites îles du Pacifique.

Une attention particulière a été portée sur l’amélioration de la Santé des femmes et des filles notamment l’accès aux soins sur la base des défis spécifiques auxquels elles sont confrontées. La Vice-Présidente a partagé sur les initiatives locales qui visent à renforcer les services de santé et à promouvoir les droits des femmes.

Il a été également évoqué l’héritage nucléaire que la Polynésie française et les Iles Marshall ont en commun. Sur ce sujet, il a surtout été question des conséquences sanitaire et environnemental. Minarii Chantal GALENON TAUPUA, Vice-Présidente de la Polynésie française, a souligné l’importance de reconnaître cet héritage et de continuer à soutenir les victimes de ces essais, tout en appelant à une collaboration renforcée pour aborder les effets persistants sur la santé publique et l’environnement.

Prévenir et lutter contre la violence faite aux femmes ont enfin été évoqués.  Sur ces sujets, la Polynésie française a présenté ses programmes et actions visant à protéger les victimes et éradiquer ce fléau de société. La prise de parole d’Aline FLORE, Présidente du Conseil des Femmes de Polynésie, Irmine TEHEI, Présidente de l’Union des Femmes Francophones d’Océanie, et Jeanne LECOURT, Présidente de Vahine Arata’i no Porinetia, toutes présentes, ont permis d’enrichir les débats. Elles ont éclairé par leurs expériences et initiatives respectives les actions de promotion à l’égalité de genre et au soutien des femmes.

Minarii Chantal GALENON-TAUPUA, Vice-Présidente de la Polynésie française, a salué et exprimé toute sa gratitude d’avoir eu l’opportunité de prendre part à ces discussions d’une haute importance. Elle a tenu à réaffirmer l’engagement de la Polynésie française à collaborer avec les autres nations du Pacifique pour promouvoir l’égalité de genre, la justice climatique et la protection des droits des femmes.