Le coût du transport maritime fait l’objet d’un encadrement tarifaire réglementaire notamment en raison du fret pris en charge par le budget du Pays, mais aussi pour contenir l’impact du coût du fret pour la population des îles.
La commission d’examen des tarifs maritimes interinsulaires (CETMI) s’est réunie à la direction Polynésienne des Affaires Maritimes (DPAM) le 23 juin dernier, sous la présidence de Jordy Chan, ministre des Grands Travaux et de l’Équipement, en charge des Transports aériens, maritimes et terrestres. Elle est composée paritairement de huit membres représentants le Pays et les armateurs. Elle se réunit une fois par an pour examiner s’il y a lieu ou non de réévaluer les tarifs maritimes s’appliquant au transport inter îles et qui sont calculés à partir d’une formule de revalorisation basée sur des critères et des paramètres économiques pertinents à la détermination des tarifs ou à leur réajustement, comme la variation des salaires, le carburant et les charges d’exploitation.
Il a été constaté que l’application de la formule donne un taux de revalorisation de 0,81%, bien en deçà du seuil de révision fixé à 2%.
La CETMI a donc proposé à l’unanimité de maintenir le prix du fret maritime à son niveau actuel. La CETMI formule un avis, elle ne décide pas. Son avis est transmis au Conseil des ministres par le ministre des Grands Travaux et de l’Équipement, en charge des Transports aériens, maritimes et terrestres, ce qui fut fait lors du Conseil des ministres du 12 juillet dernier. Le gouvernement a approuvé l’avis rendu par la CETMI et a décidé le maintien du prix du transport maritime à son niveau actuel.