Le ministre de la Culture, de l’environnement, en charge de la jeunesse, des sports et de l’artisanat, Heremoana Maamaatuaiahutapu, a reçu, mardi, la Fédération Polynésienne de Lutte, Arts Martiaux, Jiu Jitsu et Disciplines Associées (FPLAJD), représentée par son président, Hiro Lemaire, et son cadre technique fédéral, et la Fédération Internationale du MMA (IMMAF), représentée par son directeur, Henri Burns.
Dans un premier temps, les échanges ont porté sur l’organisation de la formation de coach niveau 1, menée sous l’égide de l’IMMAF par son directeur Bertrand Amoussou et Ahmed Korchi, unique arbitre de MMA francophone certifié par l’IMMAF. Pour cette première, deux sessions de formation ont permis de former 17 stagiaires à Huahine et 26 à Mahina. A l’avenir, des sessions de formations seront programmées annuellement.
Par la suite, une présentation des actions menées par la Fédération, depuis la récente légalisation de la pratique du MMA en Polynésie française, et de son projet de développement a été faite. Le partenariat entre les instances polynésiennes et internationales est un atout important pour la mise en place des moyens dans le but d’assurer un développement cadré et encadré de la discipline au niveau local.
Le Pays accompagne cette impulsion par la programmation de construction et rénovation d’infrastructures sportives, et notamment pour les sports de combats, ainsi qu’à travers la définition d’une politique sportive du haut niveau en concertation avec tous les acteurs du milieu sportif.
Enfin, le grade de ceinture noire IMMAF a été remis officiellement au président de la FPLAJD, Hiro Lemaire. A ce jour, seuls 3 polynésiens ont obtenu ce grade. Il s’agit de Raihere Dudes, Uriel Albamonte et Hiro Lemaire.
Le ministre et ses interlocuteurs se sont accordés sur l’importance de structurer la pratique du MMA afin de permettre un rayonnement de la discipline autant en tant qu’outil de médiation sociale, et notamment tourné vers la jeunesse, qu’en tant que discipline sportive à part entière.