Mercredi 23 août, le ministre de la Santé en charge de la Prévention et de la Protection sociale généralisée, Cédric Mercadal, et le ministre des grands travaux, de l’équipement, en charge des transports aériens, terrestres et maritimes, Jordy Chan se sont entretenus avec M. Pierre-Henri Hellepute, chef du bureau de la Commission européenne pour les Pays et Territoires d’Outre-Mer (PTOM) du Pacifique, et M. Benoît Cambier, représentant de la Banque européenne d’investissement (BEI) pour le Pacifique.
Ces derniers avaient rencontré la veille la Vice-Présidente, en charge de la culture, de l’enseignement supérieur, de l’environnement, du foncier et de l’artisanat, en charge des relations avec les Institutions, Mme Eliane Tevahitua, le ministre de l’économie, du budget et des finances, en charge des énergies, M. Tevaiti-Ariipaea Pomare, et le ministre de l’agriculture et des ressources marines, en charge de l’alimentation et de la recherche, M. Taivini Teai.
Ces visites de courtoisie ont été l’occasion de rencontrer les nouveaux membres du gouvernement et d’aborder les programmes de coopération en cours avec l’Union Européenne : l’appui budgétaire à la mise en œuvre de la Politique de l’eau et le futur programme régional. Madame la Vice-Présidente a confirmé l’implication forte du gouvernement dans la mise en œuvre de la Politique de l’eau par l’appui budgétaire de l’Union européenne. Le nouvel outil de coopération UE-Polynésie française va soutenir la mise en œuvre de la Politique de l’Eau à hauteur de 3,7 milliards de francs, à partir de l’année 2023 jusqu’en 2027.
Par ailleurs, le futur programme régional sera consacré au financement des projets de bleuissement et verdissement des systèmes alimentaires, concernant des projets de développement agricole, à partir de 2025.
La Banque européenne d’investissement a présenté la philosophie d’accompagnement de cette banque nouvellement implantée dans la région Pacifique auprès du secteur public. Les secteurs prioritaires d’investissement de la BEI sont les secteurs de développement durable, de gestion durable des ressources, de renforcement des capacités d’adaptation et d’atténuation des territoires. Les prêts qu’elle octroie viennent principalement en appui des programmes financés par le biais des subventions de l’Union Européenne, mais pas uniquement. Les interventions de ces partenaires européens opèrent souvent un effet levier des secteurs soutenus et leur confèrent une certaine attractivité auprès d’autres bailleurs de fonds.
Le ministre de l’économie du budget et des finances et le ministre de l’agriculture et des ressources marines, en charge de l’alimentation et de la recherche se sont enquis des montages financiers possibles afin que les agriculteurs polynésiens puissent être les bénéficiaires de ces possibles aides financières, dans le cadre du programme régional en cours de formulation notamment. Les importantes capacités de financement de la BEI et les conditions d’accès à ses prêts, accessibles à la Polynésie française, ont été détaillées.
Le ministre de la santé en charge de la Prévention et de la Protection sociale généralisée a présenté la politique de santé et les orientations ainsi que les projets structurants. Il s’est montré intéressé par le partage d’expérience sur les différents systèmes de santé au sein de l’Union européenne et un accompagnement de celle-ci.
Le ministre des grands travaux a décliné son programme en termes de décongestion du trafic et les projets structurants liés, tels une plate-forme de covoiturage et un système de transport en commun renouvelé dans la zone urbaine, laissant aussi une meilleure place aux vélos.